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Critique de Henri-l-oiseleur


Les auteurs restent fidèles à leur habitude d'emprunter à une oeuvre de grande culture le titre général de chaque album, qui donne au volume son orientation et son esprit. Ici, non sans ironie, c'est le philosophe franco-roumain, pessimiste, pourfendeur d'illusions Emil Cioran qui est mis à contribution : ironie, car on sait depuis le tome II que les porteurs sains, mordus mais non métamorphosés, finissent toujours par devenir - plus tard - des zombies eux-mêmes, des morts-vivants qui par définition, ne se décomposent pas. Cela arrive à l'un des personnages, ce qui nous permet de le suivre jusque dans les ultimes moments de sa conscience humaine décomposée, juste avant sa fusion dans la meute. Une autre caractéristique m'a frappé et plu : la place importante des enfants, personnages véritables et sources d'action, dans ce monde où les adultes sont ou féroces et retournés à la bestialité, ou faibles et dépassés par les événements. le zombie, semble nous dire le titre de Cioran, est le stade ultime de l'humanité renonçant à sa conscience et disparaissant dans une catastrophe généralisée.
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