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Critique de LivresdAvril
Deux fleurs, Capucine et Violette, passent l'hiver à Bel-Air. L'une est une toute jeune fille, l'autre une vieille dame. Elles sont à la dérive, mais leur rencontre dans cette maison de retraite va les aider à (re)trouver un cap.
Les romans jeunesse sur les Ehpad fleurissent en ce moment. D'ailleurs "Age tendre", sur le même thème, est aussi dans ma PAL.
Ils m'intéressent d'autant plus que j'accueille tous les ans des étudiants en ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) dans ma classe. Car, aussi étrange que cela puisse paraître, les études sont les mêmes que l'on veuille travailler en crèche, en école maternelle ou en Ehpad.
Ici, la difficulté des accompagnants n'est pas tue. Elle est même au coeur d'un joli moment, sans que l'on ne se fasse d'illusions sur les résultats. le manque de temps de ces soignants, dont chaque geste est chronométré et efficace, est bien montré. Leur épuisement aussi. Discuter, écouter, se lier n'est pas essentiel, et est même considéré comme une perte de temps. Et l'humanité dans tout cela ?
Heureusement, il y en a, et c'est ce qui rend ce roman si touchant. L'exercice était périlleux et les écueils à éviter nombreux : le roman à thèse, le misérabilisme, le "trop" quoi ! Mais Delphine Pessin l'a réussi. Et avec brio.
Les personnages sont nuancés, ils doutent et évoluent. J'ai aimé ce dialogue à deux âges de la vie, cette alternance de points de vue, cette attention à l'autre. Un très joli roman.
Les romans jeunesse sur les Ehpad fleurissent en ce moment. D'ailleurs "Age tendre", sur le même thème, est aussi dans ma PAL.
Ils m'intéressent d'autant plus que j'accueille tous les ans des étudiants en ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) dans ma classe. Car, aussi étrange que cela puisse paraître, les études sont les mêmes que l'on veuille travailler en crèche, en école maternelle ou en Ehpad.
Ici, la difficulté des accompagnants n'est pas tue. Elle est même au coeur d'un joli moment, sans que l'on ne se fasse d'illusions sur les résultats. le manque de temps de ces soignants, dont chaque geste est chronométré et efficace, est bien montré. Leur épuisement aussi. Discuter, écouter, se lier n'est pas essentiel, et est même considéré comme une perte de temps. Et l'humanité dans tout cela ?
Heureusement, il y en a, et c'est ce qui rend ce roman si touchant. L'exercice était périlleux et les écueils à éviter nombreux : le roman à thèse, le misérabilisme, le "trop" quoi ! Mais Delphine Pessin l'a réussi. Et avec brio.
Les personnages sont nuancés, ils doutent et évoluent. J'ai aimé ce dialogue à deux âges de la vie, cette alternance de points de vue, cette attention à l'autre. Un très joli roman.
