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Critique de Myriam3


Tout commence par Schtroumpf, qui habite dans le sud du village, réclamant un tire-bouschtroumpf à Schtroumpf, qui habite dans le nord du village et qui, lui, appelle ça un schtroumpf-bouchon, comme on dit dans le nord (du village). Ca aurait pu s'arrêter là mais:
1: Grand-Schtroumpf, concentré sur une nouvelle potion, laisse ses petits schtroumpfs se débrouiller tout seuls (ce qui a toujours été une mauvaise idée, il le sait pourtant!)
2: Schtroumpf (du sud) n'a pas rendu le tire-bouschtroumpf à Schtroumpf (du nord) qui vient lui réclamer (le schtroumpf-bouchon du coup), un peu énervé. Cette histoire de dénomination fait le tour du village, tout le monde s'en amuse tout en critiquant l'autre moitié et son patois, avant que petit à petit les choses s'enveniment avec la pièce de théâtre "le petit schtroumpferon rouge" et son pot de schtroumpf / schtroumpf de beurre. Bref, l'animosité entre les deux pôles du village monte en cascade, jusqu'à l'édification d'une frontière matérielle qui coupe le village en deux... et quand le Grand Schtroumpf sort enfin de son laboratoire, c'est trop tard, le mal est fait, les schtroumpfs se sont laissés une fois encore emporter par leurs bas instincts.
Tout comme dans le Schtroumpfissime, cet album a plusieurs niveaux de lecture. Il fait partie de mes préférés et je me souviens avoir été marquée par l'histoire étant enfant. C'est un album aussi intelligent que divertissant, comme toujours avec Peyo et ses schtroumpfs si attachants avec tous leurs défauts face à un Grand Schtroumpf qui arrive toujours trop tôt dans cette pagaille dans laquelle je plongeais totalement dans mes premières lectures. L'escalade dans l'animosité est bien vue, partant de quelque chose d'anodin pour finir en guerre civile difficile à apaiser mais dont les enjeux sont faciles à comprendre. Merci Peyo de nous avoir décortiqué tout ça.
Une relecture sans déception.
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