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Critique de Nibur


Comment écrire un roman avec rien ou presque ? Eh bien Pauline Peyrade y est parvenue...
J'ai pensé que l'histoire des deux gamines, Elsa, l'héroïne du roman, et Issa, son amie, allait se prolonger,  se développer,  revenir après leur brouille pour nous emmener vers d'autres connivences. Je me suis trompé !
Alors la suite se poursuit dans ce quasi huis-clos entre la mère et la fille, à quelque chose près si l'on exclut la grand-mère, avec quelque chose de toxique malgré le vide sidéral de l'histoire. Leurs relations ne sont que conflits larvés, incompréhensions mutuelles et reproches calamiteux de la mère.
Les hommes sont exclus de l'histoire, comme si Elsa n'avait jamais eu de père. Les seuls dont il est question, subrepticement, sont ceux qu'Elsa devine, entend vaguement,  dans un autre appartement...
J'ai attendu, tout au long des pages, un sursaut, un tournant... et rien n'est venu,
et ce malgré un brutal regain de haine dans un dernier geste bref en point final.
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