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Critique de Aupaysbleu


Un collège à St Etienne au début des années 1980. Eric Leroy traîne avec quelques autres jeunes qui se piquent allègrement à l'héroïne dans les toilettes du bahut, quand ils ne sont pas à taper sur les plus petits pour les racketter. Eric reste à l'écart, et s'interdit de toucher à cette « merde », tout en déplorant les violences de ses camarades de jeu. A la maison, l'ambiance familiale est tendue. Eric passe ses soirées seul dans sa chambre à écouter les vinyles de l'époque, tout en s'interrogeant sur le sens de la vie. Un monde sans portables ni internet, mais où les bandes rivales entre quartiers s'organisent et sèment la terreur. Quand Eric rencontrera Anne, nouvelle venue dans le collège, sa vie prendra enfin un sens.
Ce roman m'a fait revivre avec nostalgie les années 1980, sa bande-son si particulière où les punks faisaient leur apparition aussi bien dans la musique que dans les rues. L'auteur a bien recréé cette ambiance eighties et use des références culturelles et télévisuelles de l'époque L'évocation du fameux stade Geoffroy-Guichard m'a remémoré certaines soirées foot à la télé et le célèbre refrain « Qui c'est les plus forts évidemment c'est les verts », m'est revenu comme une fragrance. La fluidité du récit, les dialogues et le choix des mots apportent à cette histoire assez banale une singularité, décrivant assez bien une jeunesse en perdition, où seul l'amour est digne d'intérêt. La narration nous permet d'être en plongée directe dans la tête d'Eric, et nous fait vivre les événements plus intensément. Les quelques ruptures de rythme m'ont un peu gênée à certains moments mais l'intrigue est bien menée jusqu'au bout. Un premier roman très prometteur.
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