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Critique de SODisbelief


Rencontrée par hasard lors du salon Polar Lens il y a quelques années, Elena Piacentini a su attiser ma curiosité pour ce roman "régional", moi qui n'en suis pas habituellement fan. Quelle découverte ! J'ai tout de suite accroché au personnage principal, un flic aussi "corsé" que tout bon amateur de café pour lequel on se demande ce qui a bien pu lui arriver pour se retrouver loin de son île natale, à traquer malfrats et autres psychopathes en tout genre dans cette bonne vieille ville de Lille (pour cela, je compte bien lire le premier tome de la série intitulé "Un Corse à Lille").
L'originalité de l'auteur vient tout d'abord de la parfaite maîtrise des histoires enlacées les une dans les autres qui, au fil des pages, rejoignent la trame principale. On se questionne, on essaie de trouver des pistes et on suit l'enquête en même temps que l'équipe de la PJ. Tout simplement, on ne peut pas lâcher ce livre puisque chaque chapitre nous emmène vers une autre piste qu'on a hâte d'explorer, si bien qu'on arrive très facilement à la fin du roman en se disant "J'ai hâte de lire la prochaine aventure de Leoni et de son équipe".
La psychologie est le maître mot de l'auteur qui tente d'expliquer chaque fait par le biais d'une analyse pointue de ce qu'il se passe dans la tête de chaque personnage. Pour autant, on ne tombe jamais dans le "trash" et les scènes les plus violentes sont décrites de telle façon qu'elles en suggèrent assez pour nous faire comprendre ce qui arrive sans être dans le dégoût le plus total.
Seul bémol : ce roman n'est pas le premier de la série et nous dévoile des choses (parfois tragiques) qui se sont déroulées dans les tomes précédents. Mais cela ne gâche en rien le plaisir de l'enquête !
Je tiens à ajouter que l'auteur s'est montrée très disponible pour répondre à mes questions à propos des fameuses "carrières noires" et de l'importance de visiter ce lieu pour comprendre l'ambiance parfois oppressante qui y règne et que l'on retrouve dans le roman.
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