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Critique de cascasimir


"La guerre... Je vois des ruines, de la boue. Des troncs d'arbres déchiquetés et des croix de bois, des croix, des croix! "Roland Dorgelès.
Le 11 novembre, c'est l'armistice.


"Mon pauvre Pierre ne s'était jamais battu et l'idée de prendre les armes le terrorisait."
C'était notre dernière nuit, ensemble, celle du 1er au 2 août 1914.


-"Vive la France!"
Des femmes pleurent, les hommes sont émus. Pierre, l'instituteur, étreint son épouse Elisabeth, la femme de sa vie. Qu'elle est belle cette terre du Nord, en cet été 1914.


Lettre de Pierre, Noël 1914:
"...Nous vivons dans la boue, elle est partout ! Nos vêtements en sont couverts, notre peau imprégnée... Ma chérie, pense bien à moi. Ton mari qui t'aime infiniment."


Lettre d'Elisabeth:
"...Je me languis de toi. Comme une petite fille, je dors dans tes pulls et embrasse notre photo de mariage. Papa a vu sa maison pillée. Mme Baron a dénoncé nos voisins aux Allemands, en disant qu'ils avaient caché des bijoux. La délation, quelle tristesse !
Mon amour, reviens moi vite!"


Lettre de Pierre:
" ...Tant de mes camarades sont déjà tombés... Ce sont tes yeux et ton joli sourire qui m'accompagneront si je viens à mourir..."


Lettre de Georgette:
"...je suis infirmière à la Croix Rouge...Votre mari ouvre les yeux, mais il ne parle pas encore. Nous avons réussi à extraire les éclats d'obus à a poitrine et à la jambe gauche... Surtout, ne perdez pas espoir."


Lettre de Pierre :
"... Je suis meurtri dans ma chair et dans ma tête. J'ai vu tant d'horreurs ici, tant d'hommes mutilés. J'espère t'annoncer bientôt mon retour et enfin te serrer dans mes bras."


"... Donne moi du courage, écris moi Pierre, je t'en supplie."


"Elisabeth, j'aimerais hurler comme un loup. Henry était mon ami, mon frère. J'aurais dû fuir cent fois, je suis un lâche... La guerre m'a sali, je pleure, ma chérie..."


La Trêve de Noël 1916, lettre de Pierre :
"... On a échangé du schnaps contre du vin. Les boches ne sont pas tous mauvais... Mon tendre amour, comme tu me manques!"


Et cet été 1917, Pierre est réquisitionné "pour une mission délicate, à exécuter pendant la nuit"...
L'auteure dépeint la grande guerre avec simplicité et émotion, à travers les lettres de Pierre et d'Elisabeth...
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