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Critique de Alfaric


Rome, fin juillet, 64 après J.-C : l'incendie fait rage et détruit la majorité de la ville… le jeune chevalier Gaius ne parvient à sauver son père Lucius des flammes et perd toute la fortune familiale puisqu'il choisit de rembourser tous les clients de son entreprise d'assurance plutôt que d'être un rat qui quitte le navire… Il ne lui reste plus qu'une masure et le vieil esclave africain Afer, mais comble de malchance il a aussi été dénoncé après avoir critiqué les vers de Néron l'empereur poète. Il a le choix entre l'exil et le cachot, mais en souvenir des services rendus par son père, le préfet du prétoire lui laisse une porte de sortie : à lui de retrouver ceux qui ont incendié sa villa d'abord, ceux qui ont incendié Rome ensuite ! Mais entre l'empereur taxé de folie des grandeurs, Tigellin son âme damnée prêt à tout et au reste et l'intégralité de l'aristocratie romaine qui n'hésiterait devant rien ni personne pour se débarrasser de l'un et de l'autre, les suspects ne manquent pas…
Bientôt c'est dans l'urgence qu'il doit enquêter : Afer et ses amis font partie de la première vague d'arrestation en tant que membre d'une mystérieuse secte appelée « chrétiens »… A lui de retrouver l'identité du possesseur de la bague ornée d'une salamandre dont le cadavre carbonisé a été retrouvé dans la villa de son commanditaire avant que ses complices ne le retrouve lui !

Le scénario et les dialogues ici dédiés à l'Antiquité sont de qualité, et on au final on n'est pas loin du travail d'Isabelle Dethan sur "Les Terres d'Horus" ou "Les Ombres du Styx". Difficile de savoir à qui attribuer la qualité également des graphismes réalistes entre le découpage d'Alessio Lapo, les dessins de Giuseppe Quattrocchi et les couleurs de Vladimir Davidenko. Mais il faut se faire à l'encrage vaporeux et aux couleurs grises, car ici la Ville Eternelle est embuée de fumées et de cendres…

Une série qui commence sous les meilleurs auspices : 4,5 étoiles et affaire à suivre !
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