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Critique de LeScribouillard
Vous savez, souvent les romans-feuilletons ont des noms effrayants et grand-guignolesques, histoire de faire bien, et sont souvent au final beaucoup moins effrayants que ce que les gens peuvent penser en en entendant parler. Cette BD les rejoindra jusque sur ce point. Sur une ambiance légère, une enquête bien ficelée à la Belle Époque sans prétention fait franchement du bien.
Ce qui n'en fait pas pour autant un sans-faute : la mémé Tartine fait tout le boulot tandis que l'autre reste dans l'ensemble avant tout un faire-valoir inutile. Et puis vient le dénouement de l'enquête, et là les choses s'accélèrent bien trop : savant fou à la clé, on débarque dans un ensemble foutraque d'anachronismes et d'exotisme. Alors d'accord, hommage au feuilleton, mais on aurait bien aimé une créature des ténèbres qui vaille davantage son nom que ce que nous avons en définitive (et moins facile à dégommer). On s'attend à une grosse révélation qui au final ne tombe jamais ; y aurais-je apprécié une dimension lovecraftienne ? Oh non, je n'irais pas jusque-là ; mais je pense malgré tout que la bête en question est montrée bien trop vite et si elle serait impressionnante face à nous, paraît bien moins terrible sur le dessin. Sans compter qu'elle est au final assez absente du récit, bref : même pour une histoire légère, quelque chose de bien trop peu iconisé.
Ce qui n'en fait pas pour autant un sans-faute : la mémé Tartine fait tout le boulot tandis que l'autre reste dans l'ensemble avant tout un faire-valoir inutile. Et puis vient le dénouement de l'enquête, et là les choses s'accélèrent bien trop : savant fou à la clé, on débarque dans un ensemble foutraque d'anachronismes et d'exotisme. Alors d'accord, hommage au feuilleton, mais on aurait bien aimé une créature des ténèbres qui vaille davantage son nom que ce que nous avons en définitive (et moins facile à dégommer). On s'attend à une grosse révélation qui au final ne tombe jamais ; y aurais-je apprécié une dimension lovecraftienne ? Oh non, je n'irais pas jusque-là ; mais je pense malgré tout que la bête en question est montrée bien trop vite et si elle serait impressionnante face à nous, paraît bien moins terrible sur le dessin. Sans compter qu'elle est au final assez absente du récit, bref : même pour une histoire légère, quelque chose de bien trop peu iconisé.
