Raoul Taffin : Chevalier

Les dessins sont sympas et rigolos... Mais ils ne suffisent pas à sauver l'ensemble. Cette histoire simpliste et dénuée d'intention peut difficilement trouver son public : le lexique utilisé, spécifique au monde chevaleresque et médiéval (catapulte, destrier, graal, preux,...) empêchera un marmot de 5 ans de comprendre, à moins de s'arrêter toutes les cinq secondes pour expliquer, mais d'un autre côté, les plus grands trouveront cette histoire assez sotte et bien vite expédiée. Raoul Taffin va chercher le graal et il éclate tout sur son passage : la concurrence, le château, le dragon, les monstres, et le tout sans le moindre effort. Une sorte de Chuck Norris de la littérature de jeunesse, en quelque sorte... La nature réelle du Graal achève de rendre cet album totalement grandguignolesque, et je cherche encore à savoir ce que l'auteur a voulu faire avec sa fête foraine à la fin.
Verdict de mon fils : "c'est bizarre". Quand il dit ça, c'est pas bon signe.