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Critique de Evy


Today we live est le troisième ouvrage que j'ai lu dans le cadre du Prix des lecteurs du Livre de Poche et c'est celui qui me tentait le plus dans la sélection du mois de janvier (avec New York Odyssée et Joyeux suicide et bonne année) car j'aime beaucoup les romans historiques, d'une part, et d'autre part la période de la seconde guerre mondiale est une période qui me touche énormément. Par ailleurs, j'avais lu beaucoup de bons avis sur ce roman et donc je m'attendais à passer un agréable moment en sa compagnie, ponctué d'instants émouvants. Bon, force me fut de constater que l'émotion ne fut pas au rendez-vous et que si ce fut une lecture rapide, ce roman sera aussi une lecture très vite oubliée dont je ne garderai en mémoire que très peu de points positifs.

Renée est une petite fille juive qui a été baladée de familles d'accueil en famille d'accueil durant la seconde guerre mondiale, obligée de se cacher pour échapper aux nazis. Mais la fin de la guerre est proche en Belgique. Pourtant, les allemands n'ont pas encore fui et quand ils menacent de venir faire une descente dans la famille qui avait recueilli Renée, le père de famille décide de la confier au curé de la ville, qui à son tour, la remets aux mains de ce qu'il pensait être des soldats américains. Il s'agissait en réalité de SS déguisés, qui comprennent tout de suite qui est Renée. Quand Mathias, l'un des soldats, met l'enfant en joue pour l'exécuter, son regard rencontre celui de Renée et au moment de presser la détente, il tourne son arme vers son compagnon.

Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas si j'ai aimé cette lecture ou non. Alors que je m'attendais à de l'émotion, à des moments poignants et à un roman plutôt haletant, le moins que l'on puisse dire est que je suis ressortie plutôt déçue par ce roman. Je pense que cela est du en grande partie à la "timeline" choisie par l'auteure. En effet, je m'attendais à ce que l'action se déroule sur plusieurs jours, semaines, mois et non. Là tout le roman se concentre sur trois, quatre jours et cela m'a fortement dérangé. Je pense que l'effet était voulu car il se calquait bien avec l'espèce de huit clos mis en place par Emmanuelle Pirotte (à partir du moment où Mathias confie la petite à une famille de fermier) mais sur moi, cela ne m'a pas du tout fait forte impression. J'ai ressenti beaucoup de lourdeurs et surtout de longueurs dans le récit et clairement j'ai refermé le roman avec une seule phrase en tête : "Tout ça pour ça ?".

Et c'est pour moi, tout l'ambiguïté du roman. Bien qu'il soit bourré de longueurs, je reste persuadée qu'il est bien trop court. Certes, je comprends le choix de l'auteure de concentrer son récit sur deux personnages et sur leur relation très particulière, mais si c'est peu développé que je n'ai pas réussi à ressentir de l'empathie pour eux (ni pour les autres personnages secondaires non plus d'ailleurs). Relation, qui, au demeurant, était plutôt originale (au début du roman, je me suis dis qu'on était plutôt loin des clichés et que ça partait bien) mais qui reste trop superficielle à mon goût.

[...]

Today we live fut une lecture en demi-teinte. Je ressors globalement déçue. Je n'ai pas ressenti d'émotions particulière avec ce roman et malgré un personnage masculin très travaillé et intéressant, le reste du roman n'aura pas su me séduire.

Retrouvez l'intégralité de la chronique sur mon blog
Lien : http://www.lodysseelitterair..
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