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Critique de BazaR
Je découvre Audrey Pleynet grâce à cette nouvelle rééditée dans le cadre de la collection numérique du Club de la Nouvelle, chez ActuSF.
Et je suis enchanté. En quelques pages, l'auteure parvient à établir une atmosphère angoissante en diable, et pourtant bien éloignée du fantastique. Il s'agit d'une extrapolation à l'extrême de la nouvelle folie du temps : rester connecté.
En vieux grigou que je deviens face aux nouvelles technologies, je grince ou je pouffe quand je vois des couples qui sont chacun fixé sur leur smartphone au lieu de discuter. Pourtant je ne suis pas blanc comme neige moi-même. C'est addictif.
Audrey Pleynet suppose l'invention d'un système qui permet de rester connecté en permanence, tout en continuant ses activités de la vraie vie en mode zombie : les déplacement des gens sont gérés via des capteurs comme des bancs de poisson, fluides et inhumains. Et les gens en redemandent. Ils ne supportent plus la déconnexion. Une nouvelle forme de servage est conçu, alors que la connexion permet de diriger le corps tout en étouffant la pensée.
Bref, du vrai dystopique glaçant.
Dans la nouvelle, on suit Évelyne, une vieille dame qui se réveille dans une Ehpad gérée par du personnel qui renâcle à lâcher la connexion pour faire son boulot. Elle va être amenée à aider sa petite fille pour retrouver la mère de celle-ci (sa propre fille) qui a disparu.
L'histoire est prenante et, comme je disais auparavant, angoissante.
J'irai certainement lire d'autres textes de l'auteure. Je vois qu'en mai va paraître un UHL (collection Une-Heure-Lumière chez le Bélial') : Rossignol. Voilà une bonne occasion.
Et je suis enchanté. En quelques pages, l'auteure parvient à établir une atmosphère angoissante en diable, et pourtant bien éloignée du fantastique. Il s'agit d'une extrapolation à l'extrême de la nouvelle folie du temps : rester connecté.
En vieux grigou que je deviens face aux nouvelles technologies, je grince ou je pouffe quand je vois des couples qui sont chacun fixé sur leur smartphone au lieu de discuter. Pourtant je ne suis pas blanc comme neige moi-même. C'est addictif.
Audrey Pleynet suppose l'invention d'un système qui permet de rester connecté en permanence, tout en continuant ses activités de la vraie vie en mode zombie : les déplacement des gens sont gérés via des capteurs comme des bancs de poisson, fluides et inhumains. Et les gens en redemandent. Ils ne supportent plus la déconnexion. Une nouvelle forme de servage est conçu, alors que la connexion permet de diriger le corps tout en étouffant la pensée.
Bref, du vrai dystopique glaçant.
Dans la nouvelle, on suit Évelyne, une vieille dame qui se réveille dans une Ehpad gérée par du personnel qui renâcle à lâcher la connexion pour faire son boulot. Elle va être amenée à aider sa petite fille pour retrouver la mère de celle-ci (sa propre fille) qui a disparu.
L'histoire est prenante et, comme je disais auparavant, angoissante.
J'irai certainement lire d'autres textes de l'auteure. Je vois qu'en mai va paraître un UHL (collection Une-Heure-Lumière chez le Bélial') : Rossignol. Voilà une bonne occasion.
