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Critique de Denis_76


Poe est un des précurseurs du roman policier.
Ce livre n'est pas mal, car Dupin explique clairement les mécanismes de sa réflexion à son ami, le narrateur.
A Paris, vers les années 1830. Dans leur appartement, une vieille femme et sa fille sont assassinées dans des conditions atroces. L'une est égorgée et défenestrée, l'autre... Les piétons constatent avec horreur la défenestration, montent précipitamment à l'appartement, essayent d'enfoncer la porte. Ils entendent des cris horribles : « Mon Dieu ! » lancé d'une voix grave et rauque, puis des paroles incompréhensibles, saccadées, aiguës, puissantes. Quand le policier enfonce la porte, il n'y a personne de vivant dans l'appartement, qui est dans un bouleversement sans nom. On retrouve la demoiselle étranglée et enfoncée dans le conduit de cheminée. Toutes les portes sont fermées de l'intérieur, et les fenêtres aussi. Dupin et le narrateur arrivent après la police....
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Je n'aime pas les romans policiers, Agatha Christie m'en a dégoûté avec son air supérieur qu'elle prend au dénouement. Mais je voulais connaître l'écriture d'un des précurseurs : Edgar Allan Poe. Bon, il y a bien quelques pédanterie au début de cette nouvelle sur les échecs, le whist et les qualités d'analyse, mais quand on rentre dans l'histoire, Dupin explique avec pédagogie le fonctionnement particulier de son cerveau très observateur et déducteur. le dénouement est intéressant, bien que non crédible au XXIè siècle.
La traduction en français est de Charles Baudelaire.
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