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Critique de Bchara


Bchara
28 décembre 2018
Il est de plus en plus apparent que la « majorité » commence à exprimer la gêne qu'elle éprouve à cause des revendications des minorités, surtout quand ces revendications frôlent l'absurde. Pourquoi avoir à changer son mode de vie, si des franges minoritaires hypersensibles s'en trouvent offensées ? Et pourquoi ces revendications minoritaires trouvent à être implémentées par les pouvoirs publics ? Comment ces minorités « actives » ont pu imposer à la majorité des limitations à son mode de vie ? Si j'ai bien compris cet ouvrage, telle est la question posée. Pour y répondre, les coauteurs commencent par établir l'état des lieux dans les 3 premiers chapitres, dans le 4e chapitre, ils essaient d'apporter une explication au phénomène et prennent position.
Ainsi, ils commencent par faire un recensement des cas les plus représentatifs de la dictature des minorités. C'est informatif, sans doute ; j'ai pu lire des choses intéressantes, comme par exemple, les développements sur le mouvement #metoo, ou sur le charity business. Toutefois, j'ai pu déplorer le manque de références (les auteurs, dans une note de bas de page, prennent la peine de corriger un chiffre avancé par un ministre de 49.6 à 51% - s'ils sont tellement sensibles à la précision, ils auraient dû pourvoir le lecteur de références suffisantes afin qu'il puisse lui-même contrôler leurs infos). Autre chose : certaines parties paraissent moins bien écrites que d'autres, et des fois, il y a comme une sorte d'exagération (par exemple, le paragraphe relatif au vin et l'alcool, ou la vitesse maximum).
Dans le dernier chapitre, l'explication avancée ne m'a pas convaincue, c'est comme si les coauteurs ont eu plus de plaisir à exposer les dérives que de les expliquer. Et puis franchement, les dernières pages paraissent comme rapidement bâclées, voire confuses.
Toutefois, ceci dit, le but de ce livre est moins d'être un examen « scientifique » du phénomène, que d'être une tribune par laquelle les coauteurs critiquent les dérives des combats sociaux. Et là je suis bien d'accord avec eux. Rien que le bon sens s'oppose à ces dérives minoritaires, qui rendent la vie pénible à tout le monde. le bon vin, les blagues, l'art – y compris l'art culinaire, ne devront pas subir l'hypersensibilité de certains manipulateurs issus de minorités.
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