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Critique de FleursDePlumes
À mes yeux, depuis quelques années, la parution du dernier roman de Carène Ponte est à la fois devenu un RDV incontournable et la promesse d'une petite douceur livresque. 🍬
Quand bien même je suis plutôt très friande de ces romans que l'on a tendance à réduire au terme de "feel good", je trouve que nombreuses sont les héroïnes à être vectrices de clichés et de stéréotypes sur la gente féminine. Pourtant, dans "𝘌𝘵 𝘵𝘰𝘯 𝘤𝘰𝘦𝘶𝘳 𝘲𝘶𝘪 𝘣𝘢𝘵", Carène nous présente Roxane, une femme attachante, drôle et pétillante bien qu'elle soit une écorchée vive, récemment abîmée par la vie. Son arrivée en Camargue sonne le début d'une reconstruction psychologique qui m'a semblé tellement crédible. Ses réactions sont compréhensibles, justifiées, logiques. Et qu'est-ce que ça fait du bien ! de lire une héroïne qui ne soit pas lisse, que l'on parvient à comprendre et dont les ressentiments font écho à ceux que l'on pourrait nous-mêmes éprouver.
Dans ce roman, comme dans tous ceux de l'autrice, c'est une nuée d'émotions qui nous traverse, tandis que les pages se tournent à une vitesse folle. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai senti mon ventre se tordre de douleur face à la perte de Roxane et à la résilience de l'excentrique Gwenole-aux-cravates-bariolées, mais j'ai aussi senti mon coeur se remplir d'amour pour tous ces personnages dont l'humanité nous transperce.
Ce roman est un petit bonbon : il est frais, délicat mais aussi acidulé. Il nous rappelle que derrière l'humour peut notamment se cacher la culpabilité. C'est une ode au pardon et à la paix intérieure. Avancer, c'est apprendre à pardonner aux autres mais c'est avant tout se pardonner à soi même. Et surtout, comme l'a si justement écrit Carène, ce qu'il y a à retenir de cette histoire, c'est "qu'on ne s'immunise pas contre la vie. On vit.
Quand bien même je suis plutôt très friande de ces romans que l'on a tendance à réduire au terme de "feel good", je trouve que nombreuses sont les héroïnes à être vectrices de clichés et de stéréotypes sur la gente féminine. Pourtant, dans "𝘌𝘵 𝘵𝘰𝘯 𝘤𝘰𝘦𝘶𝘳 𝘲𝘶𝘪 𝘣𝘢𝘵", Carène nous présente Roxane, une femme attachante, drôle et pétillante bien qu'elle soit une écorchée vive, récemment abîmée par la vie. Son arrivée en Camargue sonne le début d'une reconstruction psychologique qui m'a semblé tellement crédible. Ses réactions sont compréhensibles, justifiées, logiques. Et qu'est-ce que ça fait du bien ! de lire une héroïne qui ne soit pas lisse, que l'on parvient à comprendre et dont les ressentiments font écho à ceux que l'on pourrait nous-mêmes éprouver.
Dans ce roman, comme dans tous ceux de l'autrice, c'est une nuée d'émotions qui nous traverse, tandis que les pages se tournent à une vitesse folle. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai senti mon ventre se tordre de douleur face à la perte de Roxane et à la résilience de l'excentrique Gwenole-aux-cravates-bariolées, mais j'ai aussi senti mon coeur se remplir d'amour pour tous ces personnages dont l'humanité nous transperce.
Ce roman est un petit bonbon : il est frais, délicat mais aussi acidulé. Il nous rappelle que derrière l'humour peut notamment se cacher la culpabilité. C'est une ode au pardon et à la paix intérieure. Avancer, c'est apprendre à pardonner aux autres mais c'est avant tout se pardonner à soi même. Et surtout, comme l'a si justement écrit Carène, ce qu'il y a à retenir de cette histoire, c'est "qu'on ne s'immunise pas contre la vie. On vit.
