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Critique de Eve-Yeshe


L'histoire se passe sur la planète Alkinoïde sur laquelle arrive le nouveau gouverneur, Roghur, dont le vaisseau spatial fait un atterrissage (« alkinoïdage » serait peut-être mieux approprié) plutôt brutal.
Il a été désigné pour diriger la planète et notamment la mine de Burium dont la planète regorge et qui une fois raffiné devient une source d'énergie.
Dans la mine tous les habitants sont utilisés comme esclaves et chacun est surveillé par un robot. Un ancien, Kanos, ne voit pas d'un bon oeil l'arrivée du nouveau gouverneur et pressent un durcissement des conditions de travail.
C'est dans la mine que l'on fait la connaissance de notre héros, Assélios,
Après la journée de travail, Kanos l'ancien leur raconte l'histoire de leur peuple, les Kalhahari, l'invasion et la colonisation de leur planète par les Zhôls et la légende selon laquelle un grand guerrier viendra la délivrer.
Le gouverneur vient visiter la mine, durcit les conditions de travail et…c'est l'accident…


Ce que j'en pense :

Ce manga nous raconte les conditions de travail difficiles, l'esclavage, les mauvais traitements dans la mine, de façon très sombre qui alterne avec les veillées plus douces où les jeunes écoutent parler les anciens et la légende leur permet de garder un espoir dans ce monde de brute !!!
Les héros sont tous accompagnés de robots, qui les maintiennent dans le droit chemin ce qui fait penser, bien sûr, à la vidéosurveillance chère à notre époque…
Assélios, après l'accident parvient à s'enfuir et on l'accompagne dans sa cavale (le fugitif ?) ce qui nous permet de rencontrer d'autres personnages sympathiques.
On retrouve donc des thèmes qui marchent et sont toujours d'actualité : l'asservissement par les tous puissants qui détiennent le pouvoir, et se comportent en dictateurs dans le but de dominer et de s'enrichir, comme dans les « Misérables » ou dans les romans de Zola (la mine), la maltraitance, le travail des enfants, mais aussi des vieillards sui sont la mémoire du peuple, une légende qui promet la venue d'un sauveur, un enfant qui peut être l'espoir justement.
Donc, l'histoire en elle-même est intéressante. Seulement, je n'ai pas du tout aimé les dessins qui sont très sombres, agressifs, tristes même si Assélios est mignon, le robot Arto qui le surveille également et l'ancien ressemble à un vieux sage…
Certes, l'histoire est sombre mais quand même, les dessins font penser aux camps Nazis, ils sont sinistres. Et pourtant, j'aime les dessins en noir et blanc (cf. mon engouement pour « Cesare ») donc, ce n'est pas cela qui m'a gênée. Je trouve que tout est agressif, la forme des engins spatiaux, les combinaisons dont sont revêtus, on se sent enfermé ans le dessin et c'est dommage d'autant plus que la couverture est en couleurs et c'est elle qui m'avait conduite à sélectionner le livre.
Donc, j'ai aimé l'intrigue, et Assélios m'a plu, mais pas du tout les dessins. Je ne sais pas si je lirai la suite…

Note : 5/10

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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