Bangkok, Cité des Anges est un roman intense et sans doute également un peu plus, au sens où les Goncourt disaient du roman qu'il est "l'histoire qui aurait pu être".
Peu importe donc que Toy soit une seule et même fille, ou les milles visages de toutes les soeurs de Toy : elle est là à chaque page, étonnamment présente, comme si elle murmurait au lecteur en même temps qu'il lit et qu'il lisait pour elle. La charge émotionnelle y est très forte.
Un bel hommage à la vie souvent méconnue de ces filles, hommage qu'on aimerait voir traduire en thaï, pour le leurs offrir.
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