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Critique de Arakasi


Lire un nouveau roman du guet, c'est comme retrouver un vieux copain que l'on ne voit décidément pas assez souvent. A ceci prés que le vieux copain s'appellerait Samuel Vimaire, passerait la moitié du déjeuner à enfumer le resto avec son cigare et l'autre à soupçonner le serveur de passer du pinard en contrebande. Mais on s'en fiche, parce que c'est un copain et une fois la lecture termin… oups pardon ! Une fois le repas fini, on a qu'une envie : prendre encore une dizaine d'autres déjeuners avec ledit copain, quelques cafés et – pourquoi pas ? Soyons fous ! – un brunch.

Toute une métaphore filée un peu foireuse (je ne suis pas particulièrement forte en métaphores, surtout le matin) pour dire que je n'ai absolument aucune intention d'être objective dans la critique ci-dessous. J'aime le disque-monde. J'aime les romans du guet. J'aime Sam Vimaire. Je ne pouvais donc que couiner sur « Coup de tabac » qui réunit tous les éléments d'un chouette récit du disque-monde : de l'humour (parfois noir, parfois bas-de-plafond, parfois burlesque, toujours pratchettien), de l'optimisme à revendre, une galerie de nouveaux personnages attachants, tout une race de petits nabots nauséabonds mais plutôt sympathiques à sauver, tout cela saupoudré d'une dose d'aventure pour pimenter l'ensemble.

En début de roman, on retrouve la commissaire divisionnaire Vimaire confronté à une situation particulièrement cruelle : avec la complicité des agents du guet – les immondes traitres ! – et le soutien sournois de Vétérini, son affectionné épouse dame Sybil a décidé de lui faire prendre des… Va-can-ces. Et pas n'importe où, attention : à la campagne, ce lieu honni et déconcertant où les rues ne sont pas pavées, où la végétation vous agresse de toutes parts et peuplé d'animaux aussi inquiétants et exotiques que la vache ou le mouton. Voici Vimaire, flanqué de son épouse et de son petit garçon de six ans (le petit Sam, adorable garçonnet possédant deux grandes passions dans la vie : son papa et l'étude du caca. Six ans quoi…) et confronté à un milieu hostile et étranger. Bien plus hostile qu'il n'y paraît au premier abord, d'ailleurs, car des individus louches se cachent dans les parages et y organisent des trafics tout aussi louches. Et comme on le sait bien, le louche attire le policier aussi surement que la charogne les rats. Autant vous dire que cela ne pas tarder à beugler et à botter des fesses dans les chaumières !

Conclusion ? À nouveau un très chouette roman, pas forcément le meilleur de la série, mais tout de même un fort agréable moment de lecture qui ne décevra pas les fans. Hélas, le problème avec les romans du guet, c'est que dès que l'on en lit un, on a tout de suite envie de se refaire la série entière, ce qui ne serait vraiment pas raisonnable. Quoique… « Jeu de nains » me fait salement de l'oeil sur mon étagère et… Oups. Si, si, je vous jure : il a sauté tout seul dans mon sac ! J'voulais pas !
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