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Critique de Luniver


Moite von Lipwig est un escroc accompli : menteur comme un arracheur de dents, spécialiste des faux en écriture, maître dans l'art de faire miroiter aux gens ce qu'ils veulent voir. Paradoxalement, le roman s'ouvre où il devrait se terminer, c'est-à-dire sur sa pendaison. Personne ne prend la peine de l'informer qu'elle sera truquée, pour lui laisser profiter de l'événement : la surprise est la moitié du plaisir.

Une fois « mort », ses talents peuvent être recyclés : on lui propose en échange de la vie sauve la direction du service de Poste de la ville, délaissé depuis des années. La tâche sera ardue, d'autant que les quatre derniers directeurs sont morts dans des circonstances mystérieuses et que la compagnie de télégraphe ne voit pas le retour de la concurrence d'un bon oeil, mais Moite pourra s'appuyer sur de solides alliés : un vieillard qu'on a oublié de licencier, et un gamin collectionneur d'épingles.

Prachett remet (enfin oserais-je dire) un peu de sang neuf avec ce nouveau personnage assez réussi : fort en gueule et maître en fourberie, c'est le profil idéal pour nous parler d'économie et de mondialisation.
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