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Critique de LoupAlunettes
Avec la littérature Jeunesse, on peut rendre hommage et à la poésie, certe, mais on peut également la distiller dans l'encre d'une histoire construite, dans les vagues de mots qui vont l'animer, l'agiter, lui porter son sel.
Les auteurs Frank Prévost et Stéphane Girel sont venus vous inviter au voyage.
Pas n'importe quel voyage.
Celui de l'esprit, à plusieurs niveaux.
Sans y toucher nous ferons actionner nos sens.
Nous verrons au delà des mots avec le plaisir de l'imaginaire.
Nous toucherons notre coeur avec le plaisir d'une douce histoire bien faite.
Nous goûterons les mots comme suçant les roudoudous dans leur coquille.
Nous sentirons les embruns marins et entendrons l'appel des sirènes.
Entrons dans ce qui est proposé.
Un enfant affirme que le coquillage qu'il vient de ramasser lui susurre des poèmes.
Son grand-père à la retraite, ancien marin qui en a vu d'autres, sourit mais n'en dit pas plus.
Lui, y a entendu la tempête.
Stéphane Girel fait jaillir un arc coloré de la grosse coquille que nous seuls et l'enfant pouvons voir.
Ce coquillage ne peut être comme les autres...
Le coquillage ne lui parle pas avec des mots, difficile de les trouver ces mots pour expliquer au vieux grand-père, avec précision, pour définir ce qui l'enchante de son intérieur.
Presque des doigts qui font vibrer les cordes sa petite personne comme celle d'une guitare.
Le papy écoute, finit par entendre mais n'y comprend rien.
Comme un instrument désaccordé.
Pourtant, une langue que l'on ne connait pas peut-être mélodieuse.
Mais l'ancien voyageur n'a pas la patience.
Le plus jeune, lui, veut savoir et ainsi va t-il trouver le sens des paroles du poème, ainsi l'enfant et le poème voyageur vont-ils échanger, se répondre, sur les humbles désirs, sur leurs aspirations quand ils seront grands et qu'ils auront un peu plus vécu.
C'est une façon très originale de donner le goût du voyage, dans le monde et dans les livres. de faire échos à l'enfance, qui est un voyage déja en soi.
Les tons pastels sont frais et agréables.
Les jeunes lecteurs prendront le temps, de saisir les évocations comme on file doucement sur le courant, en pagayant de temps en temps...
Tout n'est pas abordable d'emblée dans les partages du poème mais c'est un peu ce qu'il dit.
Qu'il y a quelque chose qui fonctionne aussi sur un autre registre que notre compréhension, qui vient embrasser tendrement notre sensibilité. le trouver chantant, c'est déja tendre la joue pour un baiser.
Une belle invitation.
Les auteurs Frank Prévost et Stéphane Girel sont venus vous inviter au voyage.
Pas n'importe quel voyage.
Celui de l'esprit, à plusieurs niveaux.
Sans y toucher nous ferons actionner nos sens.
Nous verrons au delà des mots avec le plaisir de l'imaginaire.
Nous toucherons notre coeur avec le plaisir d'une douce histoire bien faite.
Nous goûterons les mots comme suçant les roudoudous dans leur coquille.
Nous sentirons les embruns marins et entendrons l'appel des sirènes.
Entrons dans ce qui est proposé.
Un enfant affirme que le coquillage qu'il vient de ramasser lui susurre des poèmes.
Son grand-père à la retraite, ancien marin qui en a vu d'autres, sourit mais n'en dit pas plus.
Lui, y a entendu la tempête.
Stéphane Girel fait jaillir un arc coloré de la grosse coquille que nous seuls et l'enfant pouvons voir.
Ce coquillage ne peut être comme les autres...
Le coquillage ne lui parle pas avec des mots, difficile de les trouver ces mots pour expliquer au vieux grand-père, avec précision, pour définir ce qui l'enchante de son intérieur.
Presque des doigts qui font vibrer les cordes sa petite personne comme celle d'une guitare.
Le papy écoute, finit par entendre mais n'y comprend rien.
Comme un instrument désaccordé.
Pourtant, une langue que l'on ne connait pas peut-être mélodieuse.
Mais l'ancien voyageur n'a pas la patience.
Le plus jeune, lui, veut savoir et ainsi va t-il trouver le sens des paroles du poème, ainsi l'enfant et le poème voyageur vont-ils échanger, se répondre, sur les humbles désirs, sur leurs aspirations quand ils seront grands et qu'ils auront un peu plus vécu.
C'est une façon très originale de donner le goût du voyage, dans le monde et dans les livres. de faire échos à l'enfance, qui est un voyage déja en soi.
Les tons pastels sont frais et agréables.
Les jeunes lecteurs prendront le temps, de saisir les évocations comme on file doucement sur le courant, en pagayant de temps en temps...
Tout n'est pas abordable d'emblée dans les partages du poème mais c'est un peu ce qu'il dit.
Qu'il y a quelque chose qui fonctionne aussi sur un autre registre que notre compréhension, qui vient embrasser tendrement notre sensibilité. le trouver chantant, c'est déja tendre la joue pour un baiser.
Une belle invitation.
