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Critique de ladesiderienne


"Longue est la nuit" commence un peu comme un "road moovie". Nick Hendrickx est un oiseau de nuit qui ne trouve la paix qu'au volant de son véhicule. On le découvre parcourant les routes de la Californie, vivant de petits boulots décrochés ça et là pour subvenir à ses besoins. Dans sa poche, un portrait-robot ne le quitte pas. C'est celui de l'homme qui un soir de janvier à Denver a heurté en voiture Annalisa sa femme, la laissant gravement handicapée. Lors d'un arrêt dans un bar, son regard s'arrête sur Cameron Gallagher. Nul doute pour Nick, c'est l'homme qui l'a privé de la douce compagnie d'Annalisa. Mais qui est Cameron Gallagher ? Un chef d'entreprise comblé, mariée à une femme adorable et papa de deux charmantes fillettes, alors pourquoi ses nuits sont-elles peuplées de cauchemars sanglants ?

Bill Pronzini, auteur que je découvre avec ce titre, nous propose un roman noir globalement efficace. Tout se concentre autour de Nick et Cam, deux hommes dont on découvre petit à petit les profonds traumatismes. Dommage que seul un autre personnage se détache du roman, celui de Caitlin, la soeur de Cam avec laquelle il entretient une relation très tendue liée à leur enfance. Les autres ne font que de la figuration. le roman connaît une petite baisse de régime au milieu. Malgré tout, la tension psychologique est là. Pour l'intensifier, Bill Pronzini y ajoute une ambiance d'apocalypse avec une Californie en proie à des inondations mémorables. L'auteur a le talent en plus de nous offrir un final inattendu.
Quand certains n'assouviront pas leur soif de vengeance, d'autres y trouveront la rédemption. Un bon moment de lecture auquel je donne un 13/20.
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