AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Diabolau


Datées de 1978 à 1981, voici les premières mesures de la saga fleuve "Pacush blues", "joyeux" fourre-tout bordélique autour de la vie des rats habitant dans une décharge. Je mets "joyeux" entre guillemets, parce que le spleen, la déprime, le cafard, restera toujours en toile de fond, malgré la sombre drôlerie.
Ces planches en crayonné noir et blanc / sépia sont assez inégales, pas tant dans le dessin qui reste toujours très maîtrisé, mais dans le scénario, les enchaînements narratifs, et surtout les bulles qui ont parfois tendance à se mélanger dans tous les sens.
En point d'orgue, on retiendra surtout les visites répétées d'Edgar le rat blanc de laboratoire qui vient tantôt pour profiter des libéralités de ses cousins "ensauvagés", comme diraient Macron et Darmanin, alors que ce sont eux qui crèvent la dalle, tantôt pour tenter de les convertir à une tentative de religion.
Les envolées lyriques et le parler wesh de la fin des seventies font régulièrement sourire.
La grande trouvaille de Ptiluc par rapport aux BD mettant habituellement en scène des animaux humanisés : ces rats marchent certes sur leurs pattes de derrière et s'expriment comme des hommes, mais pour le reste, ils se comportent vraiment comme des rats, et c'est ce qui en fait tout le sel.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}