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Critique de Diabolau


Pour la deuxième fois consécutive, Ptiluc décentralise le Pacush, et on ne peut pas dire que ça lui réussisse. Après le bord de mer, nous voici dans un laboratoire peuplé de rats blancs soumis à des expériences diverses et variées.
Ça commence pas trop mal, avec cette expédition de rats qui veut voir – une fois de plus – ce qu'il y a au-delà de la décharge, et puis à partir du moment où le héros, "blaire", se retrouve dans le fameux labo, ça sombre dans le grand n'importe quoi.
Franchement, entre les neurchépasquoi, les rats musclors shootés aux anabolisants, et surtout la "fusion", ça se barre dans tous les sens. J'ai eu l'impression de lire un ersatz de Tex Avery dessiné sous acide, si bien que non seulement je suis pas bien sûr d'avoir tout compris, mais plus grave, je suis pas sûr qu'il y avait quelque chose à comprendre.
Et surtout, c'est absolument pas drôle, et c'est bien dommage.
J'ai toujours envie d'être indulgent avec Ptiluc. C'est un gars qui a essayé des choses que personne d'autre n'a essayé à ma connaissance. Ses rats de décharge sont vraiment fun, et il y avait sûrement quelque chose de bien à faire dans ce labo, mais là visiblement il était peu inspiré, et ce qui m'embête, c'est que ça fait quand même le troisième de rang où il est de moins en moins inspiré... J'espère donc que la suite relèvera le niveau, et qu'on retrouvera l'ambiance sombrement déjantée des premiers tomes.
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