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Critique de Colibrille


Que de mystères mis à jour dans ce second volet des aventures des Effacés ! On découvre notamment le lien entre Nicolas Mandragore et la candidate aux présidentielles, Mme Mouret. J'avoue que je suis un peu déçue d'apprendre que Mandragore soutient cette candidate. Non parce que je n'aime pas le personnage Marie-Ange Mouret (bien que je ne sache pas encore si je dois la placer du côté des bons, des moins bons, des méchants, ou des carrément mauvais), mais parce que je me plaisais à imaginer Mandragore comme un personnage incorruptible, d'une neutralité lui interdisant de prendre part pour qui que ce soit, excepté pour la justice. Mandragore et la présidente du Sénat semble partager une étroite relation mais nous ignorons ce qui les lie réellement. Je m'interroge vraiment sur leurs intentions... Mandragore cache bien des choses à ses Effacés. Neil avait finalement raison de douter de lui ! J'espère vraiment que Mandragore ne joue pas double jeu et ne trahira pas la confiance des adolescents qu'il a recueillis...
À ce mystère « Mandragore » s'ajoute celui d'Ilsa et de ses malaises. Je pensais au départ qu'ils étaient liés à la balle incrustée dans son crâne mais li semblerait que ce ne soit pas le cas. Souffre-telle d'une maladie ? À moins que ces malaises ne soient liés à l'implant de Mandragore ? À ce stade, tout est envisageable. Je pense que l'état de santé de la jeune fille va s'avérer être un élément clé de l'intrigue du prochain tome. Nul doute que sa maladie ajoutera une tension dramatique à l'histoire.

Jamais deux sans trois ! Il y a un troisième point qui demandera à être éclairci dans le prochain tome. Comment se fait-il que la mère de Mathilde ait correspondu avec la défunte femme du président ? de même, comment expliquer la présence d'une photo du père de Zacharie dans le secrétaire de la défunte ? Il semblerait que les Effacés aient bien plus en commun qu'il n'y paraît...

L'auteur cache bien son jeu. Nous ne disposons que de peu d'indices sur les cartes qu'il a en mains et va abattre dans la suite de sa série. Pour un début de série, le rythme est déjà très soutenu, peut-être même un peu trop. J'ai du mal à croire que des ados parviennent à suivre un tel rythme. Neil et ses amis ont à peine le temps de dormir et manger, leur corps tout comme leur mental sont constamment mis à rude épreuve et ils portent sur leurs épaules le poids de lourdes responsabilités, des responsabilités que des adolescents ne devraient pas avoir à assumer... En instaurant un rythme toujours aussi effréné, l'auteur enlève un peu de la crédibilité de ses enquêtes. Malgré cela, il parvient à continuer d'attiser notre curiosité.
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