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Critique de Gruizzli
J'avais déjà lu ce livre il y a un petit moment, mais n'en avais gardé que peu de souvenirs, ce qui m'a donné envie de le relire avant d'en faire la critique. Et grand bien m'en a pris, j'avais effectivement oublié la majeure partie de l'ouvrage.
J'attendais avec assez d'impatience ce livre, qui s'annonce comme l'ouverture d'une trilogie centrée sur la Poussière et qui complète la trilogie A la croisée des mondes, phénomène littéraire que j'ai dévoré étant plus jeune et que je relis toujours avec plaisir. J'avais donc quelques grosses attentes sur ce premier livre et autant dire qu'il n'y fait pas vraiment face.
J'ai eu quelques réserves avec cette lecture, notamment déjà de ne pas m'en rappeler grand chose quelques années après la lecture, ce qui n'est pas bon signe. Mais surtout, le livre est assez mal dosé dans son déroulé. le découpage en deux parties m'a surpris, j'avais un souvenir d'une partie en canoé assez courte alors qu'elle occupe bien la moitié du roman. Et cette partie est franchement assez faible, d'où une impression de déséquilibre global.
Le livre commence bien, avec cet enfant qui découvre progressivement que son monde comporte des forces diverses en présence, avec une ambiance pesante entre le poids de la religion, de cet homme étrange et d'un sentiment de force le dépassant. Malcolm est attachant, un peu trop parfait dans sa façon d'être, mais sa relation avec Alice est bien dessinée et donne une vraie consistance au duo des personnages. D'autre part, les éléments de son univers reviennent en grande partie, faisant réellement plaisir. Il y a là quelques utilisations qui sont plaisante à revoir, surtout que l'auteur joue sur la mise en situation des éléments que l'on connait déjà dans ce monde. le tout ne semble pas non plus trop lourd et prisonnier de la trilogie d'origine, il y a un réel intérêt pour cette histoire, détachée de la nécessité d'arriver à la précédente trilogie.
Cependant, le rythme et l'histoire sont assez boiteux. Toute la partie en canoé durant l'inondation est un peu longue pour pas grand chose, notamment avec l'orphelinat ou la partie chez les fées. L'incursion du fantastique me semblait bien mieux géré dans les autres livres, là l'ensemble arrive sans vraiment de cohérence avec le reste, parasite un peu l'histoire principale et semble l'allonger inutilement. Il y a sans doute un intérêt ou des métaphores à comprendre, mais je dois dire qu'elles ne m'ont pas frappés et j'ai eu l'impression que la balade était inutilement longue. D'autant que la première partie prenait le chemin du thriller (soft, mais dans cette veine) avec l'ambiance autour des ennuis qui arrivent, la pluie qui ne s'arrête pas, le mystère autour du bébé et le CDC qui s'infiltre progressivement. L'ensemble se maintient bien pendant un long moment et donne lieu à une véritable intrigue où l'on comprends quelques choses mieux que Malcolm, qui tente de comprendre les implications de tout ce qui arrive. Je pense que j'aurais préféré une ambiance qui se tient jusqu'au bout et non pas cette fuite en canoé qui change la donne, avec plusieurs passages assez peu intéressant et qui diluent le tout. Que vient faire l'île des fantômes dans tout ceci ? Je ne sais pas, mais ça me semble de trop par rapport au reste.
Au final, c'est pour ça que je me rappelais que peu de l'histoire : un gros passage est assez vide à mes yeux et la première partie, la plus intéressante, est la meilleure. le livre reste très bien écrit et sacrément plaisant à lire, avec une bonne plume et une édition qui fait plaisir à prendre en main. Mais en même temps, je suis un peu déçu par la teneur du livre. J'en attendais beaucoup, bien sur, mais je trouve que ça reste assez anecdotique par rapport à ce que l'auteur a déjà pu faire. Je suis sur ma faim, j'attends de voir la suite.
J'attendais avec assez d'impatience ce livre, qui s'annonce comme l'ouverture d'une trilogie centrée sur la Poussière et qui complète la trilogie A la croisée des mondes, phénomène littéraire que j'ai dévoré étant plus jeune et que je relis toujours avec plaisir. J'avais donc quelques grosses attentes sur ce premier livre et autant dire qu'il n'y fait pas vraiment face.
J'ai eu quelques réserves avec cette lecture, notamment déjà de ne pas m'en rappeler grand chose quelques années après la lecture, ce qui n'est pas bon signe. Mais surtout, le livre est assez mal dosé dans son déroulé. le découpage en deux parties m'a surpris, j'avais un souvenir d'une partie en canoé assez courte alors qu'elle occupe bien la moitié du roman. Et cette partie est franchement assez faible, d'où une impression de déséquilibre global.
Le livre commence bien, avec cet enfant qui découvre progressivement que son monde comporte des forces diverses en présence, avec une ambiance pesante entre le poids de la religion, de cet homme étrange et d'un sentiment de force le dépassant. Malcolm est attachant, un peu trop parfait dans sa façon d'être, mais sa relation avec Alice est bien dessinée et donne une vraie consistance au duo des personnages. D'autre part, les éléments de son univers reviennent en grande partie, faisant réellement plaisir. Il y a là quelques utilisations qui sont plaisante à revoir, surtout que l'auteur joue sur la mise en situation des éléments que l'on connait déjà dans ce monde. le tout ne semble pas non plus trop lourd et prisonnier de la trilogie d'origine, il y a un réel intérêt pour cette histoire, détachée de la nécessité d'arriver à la précédente trilogie.
Cependant, le rythme et l'histoire sont assez boiteux. Toute la partie en canoé durant l'inondation est un peu longue pour pas grand chose, notamment avec l'orphelinat ou la partie chez les fées. L'incursion du fantastique me semblait bien mieux géré dans les autres livres, là l'ensemble arrive sans vraiment de cohérence avec le reste, parasite un peu l'histoire principale et semble l'allonger inutilement. Il y a sans doute un intérêt ou des métaphores à comprendre, mais je dois dire qu'elles ne m'ont pas frappés et j'ai eu l'impression que la balade était inutilement longue. D'autant que la première partie prenait le chemin du thriller (soft, mais dans cette veine) avec l'ambiance autour des ennuis qui arrivent, la pluie qui ne s'arrête pas, le mystère autour du bébé et le CDC qui s'infiltre progressivement. L'ensemble se maintient bien pendant un long moment et donne lieu à une véritable intrigue où l'on comprends quelques choses mieux que Malcolm, qui tente de comprendre les implications de tout ce qui arrive. Je pense que j'aurais préféré une ambiance qui se tient jusqu'au bout et non pas cette fuite en canoé qui change la donne, avec plusieurs passages assez peu intéressant et qui diluent le tout. Que vient faire l'île des fantômes dans tout ceci ? Je ne sais pas, mais ça me semble de trop par rapport au reste.
Au final, c'est pour ça que je me rappelais que peu de l'histoire : un gros passage est assez vide à mes yeux et la première partie, la plus intéressante, est la meilleure. le livre reste très bien écrit et sacrément plaisant à lire, avec une bonne plume et une édition qui fait plaisir à prendre en main. Mais en même temps, je suis un peu déçu par la teneur du livre. J'en attendais beaucoup, bien sur, mais je trouve que ça reste assez anecdotique par rapport à ce que l'auteur a déjà pu faire. Je suis sur ma faim, j'attends de voir la suite.
