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Critique de cathe


Dans ce troisième roman, Qiu Xiaolong nous emmène une fois de plus dans le Shangaï actuel sorte de mélange détonant de tradition millénaire et de modernité. Ca fait un peu cliché de le dire comme çà, mais c'est vraiment ce qui ressort de cette ville. Que l'on en juge : une femme a été assassinée et la clé de l'énigme est probablement dans l'histoire d'amour qu'elle a vécue avec un écrivain dans un camp de rééducation pour intellectuels il y plus de trente ans. Et, parallèlement, Chen, l'inspecteur, se voit confier par un promoteur une traduction du chinois vers l'anglais, pour un gigantesque projet de réaménagement d'un quartier de la ville ! C'est pour le moins anachronique !

Ce qui est très intéressant, c'est de voir l'évolution inéluctable du mode de vie. Chen a beau être un fonctionnaire intègre, en acceptant cette traduction (qui lui rapporte autant que plusieurs mois de salaires), il met la main dans l'engrenage peut-être pas de la corruption, mais au moins du renvoi d'ascenseur. Il s'en rend compte mais il ne peut pas reculer. Comment refuser un chauffage, un chauffe-eau, des avantages en nature ? Mais comment ne pas appuyer ensuite le promoteur dans sa demande de parking ? C'est toute la question des limites que l'on doit se fixer dans la nouvelle donne en Chine !
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