Je suis un peu déçue par cette seconde enquête de l'inspecteur principal Chen Cao.
Il s'agit cette fois pour le policier poète et traducteur de polars occidentaux d'accompagner l'inspectrice américaine Catherine Rohn, sinophone, venue à Shanghaï pour escorter l'épouse de Feng qui a émigré clandestinement aux États-Unis. Arrêté il a accepté de d'étre témoin dans le procès d'un membre d'une triade si sa femme le rejoint. Malheureusement cette femme a disparu. L'a t-elle fait volontairement ou a t'elle été éliminée par une de ces organisations mafieuse ?
Chen qui n'accepte cette mission à première vue seulement diplomatique qu'à contrecoeur, aurait préféré enquêter sur la mort d'un homme retrouvé dans un parc tailladé à coups de hache. Pourtant au fil des recherches il se montre sensible au charme de l'américaine et réciproquement. Son fidèle adjoint Yu est lui dépêché dans le village où vivait cette paysanne, autrefois jeune instruite qui avait été envoyée se faire rééduquer par les paysans pauvres et moyen-pauvres.
Comme dans le précédent opus, la poésie, les sentences de
Confucius et la nourriture sont très présents mais le charme n'a pas opéré de la même façon. L'enquête m'a parue assez confuse et sans doute le plaisir de la découverte était-il émoussé. Ce qui ne m'empêchera pas de lire le troisième titre
Encres de Chine. Si je ne suis pas enthousiaste je pourrai toujours essayer ceux de
He Jiahong.
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