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Critique de cyba


Un roman écrit à quatre mains : Quadruppani et Antonin Lombardo. Mais, qu'est-ce que je dis, moi ?! Antonin n'est que le personnage-narrateur (alter-ego de l'auteur ?), un écrivain qui parle trop de lui même (selon son éditrice). Très vite, Antonin renonce à l'utilisation de la première personne annonçant à parents et alliés que "l'auteur et le personnage de l'auteur, ce ne sera vraiment pas la même personne." de quel auteur on parle là ? Mystère !
Vénénome est un roman métalinguistique, puisque le principal sujet est le langage lui même (à commencer par le titre), soit dans l'histoire personnelle du narrateur, soit dans l'histoire de Prune, jeune doctorante en sociologie et linguistique. On cherche des langues disparues ; on joue avec le créole, le provençal, l'occitan ; on s'amuse beaucoup avec le français et les techniques narratives. Remarquable la petite digression "De la détumescence : notules pour une approche sociolinguistique du fiasco", où on trouve un parallèle entre un fiasco sexuel et une incapacité, même que temporaire, d'écrire.
Enfin, mais pas secondaire, le roman parle de Haïti, sa pauvreté, le trafic de drogues, la mainmise des églises évangéliques sur la population...
"que le livre était bon, oui, oui, c'était bon..."
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