>
Critique de Irin
Pour le mariage des quatre premiers enfants Bridgerton, j'ai souvent oscillé entre "c'est niais mais ça fait du bien" et "purée mais comment on a pu publier et adapter ça ?", l'avant dernier tome n'a pas échappé à la règle.
Je pense que l'histoire d'Eloïse était celle que j'attendais le plus. Il me tardait de découvrir l'histoire de cette jeune femme un peu à contre courant pour son époque. Bon, sans surprise, elle finit presque par rentrer dans la case "bonne bourgeoise londonienne" puisqu'elle épouse un veuf avec deux enfants. Je reste forcément un peu déçue que la veine "femme indépendante" d'Eloïse ne soit pas plus exploitée parce que c'est ce qui me donnait le plus envie de la découvrir, mais son histoire reste rafraichissante, les deux enfants apportent un peu de nouveauté dans le traditionnel schéma Bridgerton "jeu du chat et de la souris / attirance mutuelle / mariage sous 15 jours". Mais au fond je crois que j'attendais autre chose, une histoire plus osée un peu en dehors des codes sociaux de l'époque. Un peu déçue donc, mais une lecture agréable.
Pour Francesca, c'est une autre histoire. J'ai presque eu l'impression que l'autrice occultait volontairement "le cas Francesca", on ne connaissait rien d'elle jusqu'ici ou presque. La trame narrative pourquoi pas : un friends to lovers vraiment prévisible mais qui - au premier abord - semble touchant. Pourtant, le tableau s'est terni peu à peu, si bien que la lecture du mariage de ce sixième enfant a été très très longue. D'abord, j'ai souvent eu l'impression que Francesca n'était qu'une copie veuve d'Eloïse : même répondant, même attitude, il n'y a que son précédent mariage qui la différencie de sa soeur; au début c'est pas vraiment dérangeant, au bout de 700 pages de Bridgerton ça commence à devenir long. Ma lecture a basculé à cause d'une seule phrase qui disait en substance "On a fait l'amour pour que tu sois obligée de te marier avec moi". Ah ? Dommage, je t'aimais bien Michael, mais là c'est un grand NON. À partir de ce moment, j'ai détesté Michael ET Francesca. Pour moi les multiples scènes de s.xe auxquelles on assiste pendant le roman font presque oublier le propos général et l'intrigue "initiale" des personnages : comment se reconstruire dans le deuil d'un proche et comment continuer à vivre, comment s'autoriser à passer à autre chose. Déçue, très déçue. Pour moi on retombe dans les travers de l'histoire de Daphnée (avec des actes répréhensibles dont tout le monde se fiche au final). Lire la dernière page de ce tome a été une libération.
En bref, l'histoire d'Eloïse, pourquoi pas. Celle de Francesca c'est un non. J'attend désormais de lire le dernier tome avec les mariages de Gregory et Hyacinthe pour décider si la saga était "bien mais sans plus" ou "un peu naze quand même".
Je pense que l'histoire d'Eloïse était celle que j'attendais le plus. Il me tardait de découvrir l'histoire de cette jeune femme un peu à contre courant pour son époque. Bon, sans surprise, elle finit presque par rentrer dans la case "bonne bourgeoise londonienne" puisqu'elle épouse un veuf avec deux enfants. Je reste forcément un peu déçue que la veine "femme indépendante" d'Eloïse ne soit pas plus exploitée parce que c'est ce qui me donnait le plus envie de la découvrir, mais son histoire reste rafraichissante, les deux enfants apportent un peu de nouveauté dans le traditionnel schéma Bridgerton "jeu du chat et de la souris / attirance mutuelle / mariage sous 15 jours". Mais au fond je crois que j'attendais autre chose, une histoire plus osée un peu en dehors des codes sociaux de l'époque. Un peu déçue donc, mais une lecture agréable.
Pour Francesca, c'est une autre histoire. J'ai presque eu l'impression que l'autrice occultait volontairement "le cas Francesca", on ne connaissait rien d'elle jusqu'ici ou presque. La trame narrative pourquoi pas : un friends to lovers vraiment prévisible mais qui - au premier abord - semble touchant. Pourtant, le tableau s'est terni peu à peu, si bien que la lecture du mariage de ce sixième enfant a été très très longue. D'abord, j'ai souvent eu l'impression que Francesca n'était qu'une copie veuve d'Eloïse : même répondant, même attitude, il n'y a que son précédent mariage qui la différencie de sa soeur; au début c'est pas vraiment dérangeant, au bout de 700 pages de Bridgerton ça commence à devenir long. Ma lecture a basculé à cause d'une seule phrase qui disait en substance "On a fait l'amour pour que tu sois obligée de te marier avec moi". Ah ? Dommage, je t'aimais bien Michael, mais là c'est un grand NON. À partir de ce moment, j'ai détesté Michael ET Francesca. Pour moi les multiples scènes de s.xe auxquelles on assiste pendant le roman font presque oublier le propos général et l'intrigue "initiale" des personnages : comment se reconstruire dans le deuil d'un proche et comment continuer à vivre, comment s'autoriser à passer à autre chose. Déçue, très déçue. Pour moi on retombe dans les travers de l'histoire de Daphnée (avec des actes répréhensibles dont tout le monde se fiche au final). Lire la dernière page de ce tome a été une libération.
En bref, l'histoire d'Eloïse, pourquoi pas. Celle de Francesca c'est un non. J'attend désormais de lire le dernier tome avec les mariages de Gregory et Hyacinthe pour décider si la saga était "bien mais sans plus" ou "un peu naze quand même".
