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Critique de Ghrian
Aujourd'hui, j'aimerais vous parler d'un roman que j'ai lu il y a quelques temps déjà : « le royaume de pierre d'angle ».
Thibault sillonne les mers pour fuir son rôle de prince. Héritier voué à succéder à son père, le roi du royaume de Pierre d'Angle, il aspire davantage à l'aventure en compagnie des marins de l'Isabelle, fier navire sous ses ordre, plutôt que de subir toutes les mondanités qui sied à son rang. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et l'heure de regagner sa terre natale est arrivée.
Ema quant à elle, ne souhaite qu'une seule chose : fuir le royaume de Valadea pour s'émanciper de sa condition d'esclave. Pour cela, elle embarque clandestinement sur l'Isabelle.
Tout oppose ces deux personnages, et pourtant on sent à travers la plume de Pascale Quiviger, qu'ils étaient fait pour se rencontrer. Chacun tente de trouver le réconfort chez l'autre, et même si Ema se trouve être farouchement indépendante, sarcastique, elle dissimule une sensibilité que Thibault apprend petit à petit à apprivoiser. Ema n'est pas en reste également, elle parvient à lire à travers l'assurance exacerbée du prince pour y entrevoir toutes ses blessures. Les deux personnages se complètent à merveille, et une dynamique prenante nous embarque dans leur quotidien que l'on se plaît à découvrir.
De retour au royaume, on découvre une terre réellement utopique où tous les travers humains tel que la violence, la trahison, l'orgueil… semblent n'être qu'un lointain souvenir. Petit à petit, d'autres personnages feront leurs entrées. Plus sombres, plus manipulateurs, ils semblent aux antipodes des valeurs que porte le royaume et permettent d'installer des intrigues politiques prenantes, des rebondissements dignes d'une série policière, le tout nuancé par les légendes et la magie, car oui, c'est bien une oeuvre de fantasy. le royaume semble abriter de sombres secrets, et la quiétude dont ils jouissent, peut-être la conséquence d'un lourd tribut à payer.
En définitive, ces deux premiers tomes m'ont convaincu. L'écriture est fluide, soutenue juste ce qu'il faut pour être accessible à tous, et l'auteur parvient à nous transporter dans son récit par des descriptions très imagées.
En revanche, quelques points m'ont gênés dans ce roman. Certains passages traînent en longueur, ils n'apportent pas grand chose à l'intrigue si ce n'est participer à l'ambiance générale du roman. L'auteur a également tendance à annoncer le dénouement d'une action à l'avance, en prévenant que tel ou tel personnage regrettera son action, par exemple.
Ces deux points mis à part, le récit m'a tout de même convaincu. Ils ne sont pas dans mes romans préférés, mais permettent tout de même de passer un moment agréable.
Thibault sillonne les mers pour fuir son rôle de prince. Héritier voué à succéder à son père, le roi du royaume de Pierre d'Angle, il aspire davantage à l'aventure en compagnie des marins de l'Isabelle, fier navire sous ses ordre, plutôt que de subir toutes les mondanités qui sied à son rang. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et l'heure de regagner sa terre natale est arrivée.
Ema quant à elle, ne souhaite qu'une seule chose : fuir le royaume de Valadea pour s'émanciper de sa condition d'esclave. Pour cela, elle embarque clandestinement sur l'Isabelle.
Tout oppose ces deux personnages, et pourtant on sent à travers la plume de Pascale Quiviger, qu'ils étaient fait pour se rencontrer. Chacun tente de trouver le réconfort chez l'autre, et même si Ema se trouve être farouchement indépendante, sarcastique, elle dissimule une sensibilité que Thibault apprend petit à petit à apprivoiser. Ema n'est pas en reste également, elle parvient à lire à travers l'assurance exacerbée du prince pour y entrevoir toutes ses blessures. Les deux personnages se complètent à merveille, et une dynamique prenante nous embarque dans leur quotidien que l'on se plaît à découvrir.
De retour au royaume, on découvre une terre réellement utopique où tous les travers humains tel que la violence, la trahison, l'orgueil… semblent n'être qu'un lointain souvenir. Petit à petit, d'autres personnages feront leurs entrées. Plus sombres, plus manipulateurs, ils semblent aux antipodes des valeurs que porte le royaume et permettent d'installer des intrigues politiques prenantes, des rebondissements dignes d'une série policière, le tout nuancé par les légendes et la magie, car oui, c'est bien une oeuvre de fantasy. le royaume semble abriter de sombres secrets, et la quiétude dont ils jouissent, peut-être la conséquence d'un lourd tribut à payer.
En définitive, ces deux premiers tomes m'ont convaincu. L'écriture est fluide, soutenue juste ce qu'il faut pour être accessible à tous, et l'auteur parvient à nous transporter dans son récit par des descriptions très imagées.
En revanche, quelques points m'ont gênés dans ce roman. Certains passages traînent en longueur, ils n'apportent pas grand chose à l'intrigue si ce n'est participer à l'ambiance générale du roman. L'auteur a également tendance à annoncer le dénouement d'une action à l'avance, en prévenant que tel ou tel personnage regrettera son action, par exemple.
Ces deux points mis à part, le récit m'a tout de même convaincu. Ils ne sont pas dans mes romans préférés, mais permettent tout de même de passer un moment agréable.
