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Critique de marina53


En ce week-end de la Saint-Jean-Baptiste, Paul, sa femme Lucie, et leur fille, Rose, se rendent dans le vieux Saint-Nicolas, un joli village à deux pas de Québec. C'est ici que les parents de Lucie, Roland et Lisette, vivent depuis leur retraite. Un week-end plutôt joyeux et détendu au cours duquel toute la famille se trouve réunie : Lucie, ses deux soeurs, leurs maris et toute la marmaille. Balades, jeux de carte, cueillette de fraises, repas animés et joviaux, visites à d'autres membres de la famille… le séjour achevé, Paul et Lucie se mettent en quête d'une nouvelle maison. Après quelques visites infructueuses, ils trouvent enfin leur bonheur : une belle maison pavillonnaire avec un grand terrain. Une fois l'acte de vente signé, il ne leur reste plus qu'à faire leurs cartons. Un soir, Lucie informe son mari que sa soeur, Monique, l'a appelée dans l'après-midi pour lui annoncer le cancer de son père. Un cancer de la prostate que Roland a visiblement tu à ses enfants…

Sixième volet des "Paul... ", celui-ci s'avère particulièrement sensible et émouvant, avec ici et là quelques moments plus légers, notamment grâce à ce vocabulaire et expressions québécoises. Paul et Lucie vont être ici confrontés au cancer de Roland, le papa de Lucie. Au début, un cancer de la prostate qui, très vite, va s'aggraver. Cet album, sans être larmoyant, décrit habilement la maladie qui touche et le malade et son entourage. Paul Rabagliati raconte, avec sincérité et émotion, les petites scènes du quotidien mais aussi les grandes peines. À la fois d'une rare simplicité et d'une profonde subtilité, cet album fait la part belle à la vie. Graphiquement, le trait, tout en rondeur, est expressif et le noir et blanc sied parfaitement à cette tranche de vie bouleversante et emplie d'amour.

À noter que cet album a été adapté pour le cinéma par François Bouvier avec François Létourneau.
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