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Critique de KrisPy


Un bien agréable et frais moment avec Rabaté que ces Petits Ruisseaux... Tout ce qui manque à Davodeau - sic... voir critiques "Lulu, femme nue"... - est présent chez Rabaté. Je compare les deux, car ils ont sensiblement la même esthétique et les mêmes inspirations, celle de la vie de tous les jours, le quotidien, les gens "normaux"... Mais là où l'Etienne devient coincé et part en ellipses poétiques plus ou moins réussies, le Rabaté n'use pas de fausse pudeur et montre les choses telles qu'elles sont : il appelle une chatte une chatte. ^^
Et c'est pour ça que je le préfère à Davodeau, le Rabaté... Parce qu'il est plus vivant, plus cash et sonne plus vrai.
- Bon, t'as pas fini de nous souler avec ton Davodeau si tu l'aimes pas ?
Bâh... c'est pas qu'j'l'aime pas, c'est qu'y m'déçoit...
Oui mais, là, on cause pas d'lui, mais du Rabaté...
Ah oui, non mais, c'était pour comparer, parce qu'y se r'ssemblent ! -
Sinon, elle parle de quoi cette histoire si super alors ?
Elle parle de petites choses... Comme chez Davodeau... - oh, hé ! qu'est-ce qu'on a dit... ? - Des petits ruisseaux, qui font la mer...
Emile et Edmond sont deux vieux voisins et amis qui pêchent ensemble depuis tout le temps. Emile est veuf, Edmond divorcé. Quand Edmond décède subitement d'une crise cardiaque, Emile venait d'apprendre que son vieux poteau allait régulièrement voir des femmes à la ville... des femmes qu'il connaissait par une agence de rencontre. Et en plus, le bougre, il peignait certaines de ces femmes, nues ! Avec un certain talent d'ailleurs...
Emile est tout chamboulé par ces révélations tardives, et à l'enterrement de son Edmond, il rencontre une de ces femmes, la dernière, qu'Edmond avait rencontré quelques semaines avant sa mort.
Et là, tout change pour l'Emile, qui depuis la mort de sa Jeanne, s'était fait une vie bien rangée.
Mais je vous laisserai découvrir la suite par vous-même, car il n'a pas fini de nous étonner le Mimile ! Encore vert le bougre... ^^
Voilà, c'est ça Rabaté, un pur moment de jubilation, bref, mais intense.
Et tant pis pour l'Etienne ! ^^
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