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Critique de soazickcl
A ce moment même, j'hésite encore entre ma première impression.. négative et la deuxième, positive !
Je m'explique !
Les cent premières pages m'ont semblé interminables. J'ai pris, posé, repris, reposé etc.. le livre, peu passionnée par cette histoire froide et brutale, glacée et violente ; le style m'a moi aussi refroidie, je n'avançais pas, reprenant sans cesse les pages précédentes ! Impossible de progresser comme si quelque chose me retenait ! L'ennui en fait.
Passées ces cent pages, un déclic s'est produit, la lecture a été plus naturelle, tournant les pages pour en connaître l'issue, que l'on devine plus qu'on ne la vit.
Ariane Claessens, pianiste de renom, fille de son père grand pianiste devenu chef d'orchestre et de Yael, sa mère, soprano israélienne, sans voix depuis des années, et cadette de son frère David, violoniste de renom.
Une famille ordinaire ? Que nenni ! musiciens tous et tous emportés par des émotions impossibles à maîtriser, à la limite de la haine et du ressentiment jusqu'à l'implosion.
L'implosion est violente mais tout en retenue, le style de l'auteur est remarquable, la structure du livre plutôt perturbante : Ariane est la seule à parler, à dire sa vérité au moment de la mort du père, les allers retours dans leurs vies sont constants, les personnages dépeints par elle seule.
S'y ajoutent les biographies de deux musiciens extérieurs à leur quatuor : Krikorian, le professeur de violon de David, arménien chassé de son pays et isolé du monde des musiciens par Staline, tout comme Chostakovitch, le compositeur de l'Opus 77 joué aux funérailles du père, deux outsiders dont l'histoire personnelle se confond avec L Histoire.
Et tout au long, cet Opus 77, en cinq parties, que je suis allée écouter ! Et qui ne m'a pas convaincue ! Trop moderne pour moi !!Mais la vie que l'auteur donne à ce morceau entre les doigts du violoniste et de la pianiste est absolument bouleversante, la précision de ses descriptions et du ressenti est merveilleuse et pour ces qualités , ce livre est à conseiller.
meri au livre de poche!
Je m'explique !
Les cent premières pages m'ont semblé interminables. J'ai pris, posé, repris, reposé etc.. le livre, peu passionnée par cette histoire froide et brutale, glacée et violente ; le style m'a moi aussi refroidie, je n'avançais pas, reprenant sans cesse les pages précédentes ! Impossible de progresser comme si quelque chose me retenait ! L'ennui en fait.
Passées ces cent pages, un déclic s'est produit, la lecture a été plus naturelle, tournant les pages pour en connaître l'issue, que l'on devine plus qu'on ne la vit.
Ariane Claessens, pianiste de renom, fille de son père grand pianiste devenu chef d'orchestre et de Yael, sa mère, soprano israélienne, sans voix depuis des années, et cadette de son frère David, violoniste de renom.
Une famille ordinaire ? Que nenni ! musiciens tous et tous emportés par des émotions impossibles à maîtriser, à la limite de la haine et du ressentiment jusqu'à l'implosion.
L'implosion est violente mais tout en retenue, le style de l'auteur est remarquable, la structure du livre plutôt perturbante : Ariane est la seule à parler, à dire sa vérité au moment de la mort du père, les allers retours dans leurs vies sont constants, les personnages dépeints par elle seule.
S'y ajoutent les biographies de deux musiciens extérieurs à leur quatuor : Krikorian, le professeur de violon de David, arménien chassé de son pays et isolé du monde des musiciens par Staline, tout comme Chostakovitch, le compositeur de l'Opus 77 joué aux funérailles du père, deux outsiders dont l'histoire personnelle se confond avec L Histoire.
Et tout au long, cet Opus 77, en cinq parties, que je suis allée écouter ! Et qui ne m'a pas convaincue ! Trop moderne pour moi !!Mais la vie que l'auteur donne à ce morceau entre les doigts du violoniste et de la pianiste est absolument bouleversante, la précision de ses descriptions et du ressenti est merveilleuse et pour ces qualités , ce livre est à conseiller.
meri au livre de poche!
