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Critique de Colibrille


Jû est décidément tout l'opposé de Taroza. Son coeur est aussi noir que du charbon et remplit de haine. C'est sans le moindre scrupule qu'il ravage entièrement les cultures que Taroza et ses amis ont mis des années à faire prospérer... La destruction de leurs champs est l'occasion pour les herbivores de mettre à l'épreuve leur volonté de vivre en communauté et leur solidarité entre espèces.
La fin de ce terrible incident est marqué par l'arrivée d'un nouvel animal, un petit girafon qui a perdu ses parents. Taroza lui propose de le raccompagner chez lui, près de la mer. Mais en chemin, Taroza et ses amis sont pris au coeur d'un terrible conflit opposant une meute de hyènes et tout un troupeau de... chevaux ! Contre toute attente, ces derniers se sont mis à attaquer sans raison les hyènes. L'auteur nous révèle ensuite que ceci est l'oeuvre d'un autre être humain, Giller. Mais quelle est donc sa motivation en laissant s'entretuer tant d'animaux ?
L'auteur choisit d'introduire un nouvel être humain dans son histoire. Pour ma part, je trouve que cela commence à faire trop. A la base, le manga est centré sur le règne animal. Or, plus nous avançons dans la série, plus l'intrigue se centre sur les êtres humains et leurs actions, plutôt que sur les animaux. J'espère juste que l'auteur ne va pas ajouter un nouvel humain à chaque tome ^^
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