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Critique de Crossroads


Tome 2 peut vouloir signifier qu'un premier l'a précédé. Si, c'est possible. En refermant le successeur et vu le degré de compréhension, deux options possibles :
- jouer au mec intelligent et faire comme si ne pas avoir lu le premier n'était absolument pas préjudiciable. Peu crédible...
- confirmer l'expression «  bas de plafond «  alors qu'il m'arrive d'afficher, les jours bénis, un QI frôlant les 90, loi Carrez, par temps de pluie sur autoroute, et justifiant de ce touchant regard bovin au sortir du récit.
Allez, ce sera incrédulité au programme et basta !

Warnauts et Raives, deux compères qui se connaissent sur le bout de la plume puisque l'on ne compte plus leurs collaborations.
Le trait est précis et agréable. L'encrage majoritairement sombre colle parfaitement à cette période peu tordante qu'est la guerre froide. Rien à y redire.
Par contre, pour ce qui est d'attraper le train en marche et ce, même pour le fiston d'un ancien cheminot, il aurait d'abord fallu décoller du quai...

1949. Assunta Lorca semble avoir survécu physiquement aux goulags. Elle est désormais de retour en Belgique, essayant tant bien que mal de se reconstruire entourée de son Thomas d'amoureux et du Père Joseph qui l'aide à porter sa croix. Jésus n'avait pas eu cette chance, favoritisme...Mais l'emprisonnement a laissé des traces. Les curseurs amoureux se sont déplacés. Les blessures sont encore à vif. Rien ne sera plus jamais comme avant....

France, Belgique, Allemagne, Tchécoslovaquie, autant de pays survolés par Air Warnauts/Raives et tout autant de personnages évoqués sur fond d'Histoire majuscule. Et ils sont nombreux les protagonistes esquissés au détriment des événements politiques majeurs qui se diluent tranquillement un à un dans un épisode digne du plus cultissime soap, parfum guimauve. Au programme : amour, gloire, beauté, trahison, flirt, cocufiage...n'en jetez plus, la coupe est pleine et l'ennui guette. Ah ben non, il est bien là...
Ce fut une découverte intéressante qui n'aura pas suffi à me donner envie de recoller les morceaux.

Merci à Babélio et aux éditions Signé le Lombard pour cette parenthèse désenchantée...

Après-Guerre : Blocus, effectivement j'ai bloqué...
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