C'est Anzévui, le "sorcier" du village qui l'a prédit, le 13 avril à l'aube du printemps, dans le village de
Saint-Martin d'En Haut le soleil ne reviendra pas.
C'est sur cette prédiction que
Charles-Ferdinand Ramuz a construit son roman.
Il présente les diverses personnes qui composent ce petit village : Métrailler et Tissières, les deux braconniers, Brigitte qui fait des réserves de bois,
Revaz qui se fait soigner par Anzévui, Augustin et Isabelle les jeunes mariés...
Il parle de leurs interrogations face aux prédictions du vieux...
Il y a ceux qui y croient et qui se préparent pour affronter un hiver perpétuel...
Il y a les optimistes, ceux qui, au printemps, partiront à la recherche du soleil...
Dans ces pages l'écrivain nous fait découvrir un village valaisan au creux de l'hiver, au début du vingtième siècle. En ce temps-là, il n'était pas facile de s'éclairer et de se chauffer, c'est pourquoi le soleil était si important dans leurs vies, il leur garantissait de la chaleur et de la lumière, alors si par malheur il ne revenait pas... que se passerait-il?
Je vous laisse découvrir le fin mot de l'histoire en lisant la belle écriture poétique du grand écrivain vaudois.