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Critique de clairejeanne
Coup de coeur !
Quel livre délicieux ! "Chanteurs d'oiseaux" ou comment deux jeunes garçons ont appris - sans doute étaient-ils très doués - à parler, crier, appeler, communiquer comme les oiseaux qu'ils imittent parfaitement.
Leurs parcours, forts différents bien qu'ils soient nés dans des familles installées dans la même région, celle de la Baie de Somme, sont retracés à travers leur passion commune, les oiseaux ; ils n'avaient qu'une dizaine d'années quand ils ont compris, à voir les réactions de leur familles ou en participant à des concours, qu'ils étaient exceptionnels dans le domaine. Même si, à sa première rentrée scolaire au collège, Johnny voit tout un établissement appeler des oies et les détourner de leur chemin de migration...
L'un, Jean, fils de pharmacien cultive son talent en se faisant aider par le père de l'autre ; Johnny, lui, étudie les mélodies un peu en cachette, un peu en écoutant ses oncles et père chasseurs et connaisseurs des oiseaux. Jusqu'à la vraie rencontre entre les deux enfants, sans vraiment de rivalité, plutôt de l'émulation - et c'est ça qui est très beau aussi - et avec admiration pour ce que l'autre est capable de faire.
Les chapitres qui se succèdent racontent alternativement leurs histoires, comment ils ont découvert et aimé ces imitations, comment ils les ont travaillées avec acharnement, comment ils sont "devenus des oiseaux".
Un magnifique récit à deux voix, qui nous plonge dans une nature si belle et si passionnante ! Ces chanteurs ont réussi à lier humains et oiseaux, et on quitte à regret cette histoire originale et sympathique.
Premières phrases : " Debout sur une table d'amphi, je crie, je crie comme un goéland. Un goéland argenté ! C'est jour de bizutage à la faculté de pharmacie d'Amiens. Deux cent cinquante regards apeurés autour de moi et sur l'estrade en face une cinquantaine d'anciens, faluchés et déchaînés. Sur ordre, il a fallu trouver qui, parmi les premières années, criera le plus fort. Tout le monde y passe, et là c'est mon tour... Alors je crie, je crie à m'époumoner, d'abord en homme, puis de plus en plus fort, de plus en plus aigu, et les notent montent, et l'oiseau vient... Il décolle, je crie en goéland argenté, je hurle, je survole la foule..."
Lien : https://www.les2bouquineuses..
Quel livre délicieux ! "Chanteurs d'oiseaux" ou comment deux jeunes garçons ont appris - sans doute étaient-ils très doués - à parler, crier, appeler, communiquer comme les oiseaux qu'ils imittent parfaitement.
Leurs parcours, forts différents bien qu'ils soient nés dans des familles installées dans la même région, celle de la Baie de Somme, sont retracés à travers leur passion commune, les oiseaux ; ils n'avaient qu'une dizaine d'années quand ils ont compris, à voir les réactions de leur familles ou en participant à des concours, qu'ils étaient exceptionnels dans le domaine. Même si, à sa première rentrée scolaire au collège, Johnny voit tout un établissement appeler des oies et les détourner de leur chemin de migration...
L'un, Jean, fils de pharmacien cultive son talent en se faisant aider par le père de l'autre ; Johnny, lui, étudie les mélodies un peu en cachette, un peu en écoutant ses oncles et père chasseurs et connaisseurs des oiseaux. Jusqu'à la vraie rencontre entre les deux enfants, sans vraiment de rivalité, plutôt de l'émulation - et c'est ça qui est très beau aussi - et avec admiration pour ce que l'autre est capable de faire.
Les chapitres qui se succèdent racontent alternativement leurs histoires, comment ils ont découvert et aimé ces imitations, comment ils les ont travaillées avec acharnement, comment ils sont "devenus des oiseaux".
Un magnifique récit à deux voix, qui nous plonge dans une nature si belle et si passionnante ! Ces chanteurs ont réussi à lier humains et oiseaux, et on quitte à regret cette histoire originale et sympathique.
Premières phrases : " Debout sur une table d'amphi, je crie, je crie comme un goéland. Un goéland argenté ! C'est jour de bizutage à la faculté de pharmacie d'Amiens. Deux cent cinquante regards apeurés autour de moi et sur l'estrade en face une cinquantaine d'anciens, faluchés et déchaînés. Sur ordre, il a fallu trouver qui, parmi les premières années, criera le plus fort. Tout le monde y passe, et là c'est mon tour... Alors je crie, je crie à m'époumoner, d'abord en homme, puis de plus en plus fort, de plus en plus aigu, et les notent montent, et l'oiseau vient... Il décolle, je crie en goéland argenté, je hurle, je survole la foule..."
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