Hubert Reeves est mort cette semaine.
Sans ses livres, découverts à l'adolescence, je n'aurais pas eu l'amour que je porte aujourd'hui à la science. Il vulgarise avec la verve d'un poète.
Dans ce livre, il raconte l'histoire de l'univers. Pour nous faire comprendre le big-bang, il nous demande d'imaginer un forgeron qui mettrait son métal à chauffer. Il explique l'impact qu'a la chaleur au niveau de l'alliage, puis des atomes. Puis il nous demande d'imaginer que la forge puisse atteindre des chaleurs impossibles, pour que le métal fonde, puis s'évapore, pour que les atomes se fissionnent.
Le big bang, c'est ça, mais en sens inverse.
Chez Reeves, tour est limpide et sublime. Il réenchante le monde avec la science, faisant mentir tant de postmodernistes et de conservateurs qui n'ont rien compris.
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