J'invente une critique d'un roman où un auteur invente sa rencontre avec une femme qui tente d'inventer sa vie et lui raconte une histoire inventée.
Le quatrième de couverture promettait le « récit poignant d'une émancipation féminine », ce n'est pas ce que j'y ai trouvé. J'ai plutôt lu un incroyable récit d'une situation infernale et d'une lente destruction.
J'ai bien aimé certaines pages avec des idées sur la liberté et les joies de la vie dont il faut profiter. J'ai apprécié aussi certaines émotions, parfois poignantes, même si tout ne me semblait pas tout à fait crédible.
Par contre, j'ai parfois eu un peu de mal à m'y retrouver. le chapitre 5 avec les amoureux qui se rencontrent à l'opéra, est-ce un texte de la pauvre Bénédicte? Et le reste de son histoire, son amant, est-ce une invention aussi?
Pour moi, la façon de mettre l'auteur en scène, vient me rappeler que tout ce qui est raconté dans le roman n'est que pure invention. Autant la flèche de Cupidon sur un site de rencontre que le harcèlement conjugal ou que la douloureuse agonie de l'héroïne.
Mais si tout est inventé, elle n'est pas amoureuse, ni harcelée. Elle n'existe pas, ni son mari, ni son amant. Pourquoi aurais-je de la peine pour elle?
Je referme le roman et je vais plutôt retrouver mon amant et me promener en forêt…
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