>
Critique de Flaubauski
Sans le Challenge Globe-Trotteur, je ne serais pas spontanément allée vers ce recueil de contes océaniens, pas facile à trouver.
Mais je ne regrette pour l'instant pas ma découverte, encore en cours de lecture - il me reste en effet à lire les contes mélanésiens et polynésiens, c'est-à-dire un bon quart, je fais une pause.
Dans ce que j'ai actuellement lu, autrement dit les contes australiens et micronésiens, il y a, bien évidemment, des constantes, qui s'expliquent par la spécificité même de l'Océanie : l'océan qui entoure les îles, et la pêche qui en découle, comme moyen de subsistance, ou comme rencontres avec des créatures océaniques, réelles ou imaginaires, sont en effet centraux dans le développement des histoires, qu'elles soient proches de la réalité ou particulièrement merveilleuses. La place du chant, également, qui ponctue régulièrement les contes, est aussi remarquable, en ce qu'il a une incidence sur le déroulement des intrigues.
Mais une différence est de taille entre ces séries de contes, qui montrent bien que l'Océanie est un continent à part entière, avec des spécificités, aussi, entre les îles. Ainsi, les contes australiens sont plutôt étiologiques, explicatifs, tandis que les contes micronésiens sont plutôt tournés vers l'importance de donner une morale à l'histoire racontée. D'un côté, finalement, des contes davantage centrés vers la Nature, la création du Monde ; de l'autre, des contes déjà beaucoup plus ancrés dans l'Humain, dans une représentation de ses qualités comme de ses défauts, même si cela se fait parfois par anthropomorphisme.
Autre spécificité des récits micronésiens : la place faite au lecteur/auditeur, que l'on interpelle au début de chaque nouvelle histoire, pour lui rappeler l'importance d'être attentif à ce qui va être raconté, puisque cela va lui permettre de devenir meilleur grâce à la morale, plus ou moins progressivement instillée.
Plutôt réceptive à la lecture de cette première partie des contes océaniens, je complèterai cet avis à la lecture du reste des contes qui pourra confirmer, ou infirmer, mes premières impressions.
Mais je ne regrette pour l'instant pas ma découverte, encore en cours de lecture - il me reste en effet à lire les contes mélanésiens et polynésiens, c'est-à-dire un bon quart, je fais une pause.
Dans ce que j'ai actuellement lu, autrement dit les contes australiens et micronésiens, il y a, bien évidemment, des constantes, qui s'expliquent par la spécificité même de l'Océanie : l'océan qui entoure les îles, et la pêche qui en découle, comme moyen de subsistance, ou comme rencontres avec des créatures océaniques, réelles ou imaginaires, sont en effet centraux dans le développement des histoires, qu'elles soient proches de la réalité ou particulièrement merveilleuses. La place du chant, également, qui ponctue régulièrement les contes, est aussi remarquable, en ce qu'il a une incidence sur le déroulement des intrigues.
Mais une différence est de taille entre ces séries de contes, qui montrent bien que l'Océanie est un continent à part entière, avec des spécificités, aussi, entre les îles. Ainsi, les contes australiens sont plutôt étiologiques, explicatifs, tandis que les contes micronésiens sont plutôt tournés vers l'importance de donner une morale à l'histoire racontée. D'un côté, finalement, des contes davantage centrés vers la Nature, la création du Monde ; de l'autre, des contes déjà beaucoup plus ancrés dans l'Humain, dans une représentation de ses qualités comme de ses défauts, même si cela se fait parfois par anthropomorphisme.
Autre spécificité des récits micronésiens : la place faite au lecteur/auditeur, que l'on interpelle au début de chaque nouvelle histoire, pour lui rappeler l'importance d'être attentif à ce qui va être raconté, puisque cela va lui permettre de devenir meilleur grâce à la morale, plus ou moins progressivement instillée.
Plutôt réceptive à la lecture de cette première partie des contes océaniens, je complèterai cet avis à la lecture du reste des contes qui pourra confirmer, ou infirmer, mes premières impressions.
Acheter ce livre sur
