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Critique de Tout_mon_temps_livres
Et si l'humain pouvait coloniser l'espace… que se passerait-il?
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RÉSUMÉ MAISON : Des humains conquistadors, un roi Serpent manipulateur qui pense réussir à inverser le rapport de force pour accroître son pouvoir sur ses terres, des tribus guerrières, une lutte sur plusieurs générations... Qu'adviendra-t-il de cette planète entre jeux politiques complexes et guérillas?
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AVIS : Un récit d'anticipation assez intriguant et qui n'est pas sans rappeler la colonisation. Nous nous retrouvons en effet sur une terre vierge de progrès technologique habitée par des tribus d'autochtones qui guerroient à l'occasion. Leurs chefs sont les maîtres suprêmes de tout ce qui les entourent et ils vouent un culte à leurs déités. Cependant, ici, les indigènes sont humanoïdes mais certes pas humains. On les appelle même les Serpents du haut de leurs 2m20 avec leurs écailles et leurs mues. de leur côté, les humains ne jurent que par la monnaie, les taxes et l'extraction des ressources naturelles. Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'humain est aussi doué et rodé dans l'exploitation des terres et des minerais que dans celle des personnes. Rompus aux manoeuvres politiques, ils vont donner du fil à retordre à Janalopi, le chef des Tulabétés qui se trouve être également un maître en la matière.
Voici donc un livre très politique qui révèle manoeuvres et manigances où l'on voit clairement à quel point l'humain peut manquer d'humanité. On prend une vraie leçon sur le colonialisme blanc, sa manière de considérer l'inconnu comme inférieur. L'homme prétend élever des « sauvages » au dessus de leur condition en leur apportant médecine, monnaie et éducation. Bien sûr cela nous ramène à la notion de bonheur car manifestement ce ne sont pas ces choses là qui rendent les gens heureux. Il y a une sorte de perversion amenée par l'Homme et sa civilisation et pourtant on peut y prendre goût. Ainsi la frontière entre le bien et le mal s'éclipse, tout n'est plus tout noir ou tout blanc et on se rend compte que la solution idéale est bien difficile à trouver.
Dans ce livre on se prend au jeu de la manigance, on se demande qui va gagner du terrain et comment l'acteur en opposition va se défendre. Il y a parfois des retournements de situation alors que tout semblait perdu. On y voit l'arrogance, la folie de la conquête et du pouvoir, l'arnaque , la malhonnêteté, l'hypocrisie... Et je ne parle pas seulement des humains. La flore de la planète Karimon fait penser à l'Afrique et j'y vois donc un clin d'oeil, une critique de la colonisation.
La plume est fluide, organisée en chapitres courts qui nous donnent envie d'avancer dans l'histoire. L'ouvrage est divisé en nouvelles qui font progresser l'intrigue politique. Les personnages sont parfois amenés à changer car l'histoire couvre une large période de temps, mais tout est extrêmement bien lié. On ne se sent pas perdu, il y a une vraie continuité.
C'est un livre qui se lit vite, particulièrement crédible, une belle évasion.
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RÉSUMÉ MAISON : Des humains conquistadors, un roi Serpent manipulateur qui pense réussir à inverser le rapport de force pour accroître son pouvoir sur ses terres, des tribus guerrières, une lutte sur plusieurs générations... Qu'adviendra-t-il de cette planète entre jeux politiques complexes et guérillas?
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AVIS : Un récit d'anticipation assez intriguant et qui n'est pas sans rappeler la colonisation. Nous nous retrouvons en effet sur une terre vierge de progrès technologique habitée par des tribus d'autochtones qui guerroient à l'occasion. Leurs chefs sont les maîtres suprêmes de tout ce qui les entourent et ils vouent un culte à leurs déités. Cependant, ici, les indigènes sont humanoïdes mais certes pas humains. On les appelle même les Serpents du haut de leurs 2m20 avec leurs écailles et leurs mues. de leur côté, les humains ne jurent que par la monnaie, les taxes et l'extraction des ressources naturelles. Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'humain est aussi doué et rodé dans l'exploitation des terres et des minerais que dans celle des personnes. Rompus aux manoeuvres politiques, ils vont donner du fil à retordre à Janalopi, le chef des Tulabétés qui se trouve être également un maître en la matière.
Voici donc un livre très politique qui révèle manoeuvres et manigances où l'on voit clairement à quel point l'humain peut manquer d'humanité. On prend une vraie leçon sur le colonialisme blanc, sa manière de considérer l'inconnu comme inférieur. L'homme prétend élever des « sauvages » au dessus de leur condition en leur apportant médecine, monnaie et éducation. Bien sûr cela nous ramène à la notion de bonheur car manifestement ce ne sont pas ces choses là qui rendent les gens heureux. Il y a une sorte de perversion amenée par l'Homme et sa civilisation et pourtant on peut y prendre goût. Ainsi la frontière entre le bien et le mal s'éclipse, tout n'est plus tout noir ou tout blanc et on se rend compte que la solution idéale est bien difficile à trouver.
Dans ce livre on se prend au jeu de la manigance, on se demande qui va gagner du terrain et comment l'acteur en opposition va se défendre. Il y a parfois des retournements de situation alors que tout semblait perdu. On y voit l'arrogance, la folie de la conquête et du pouvoir, l'arnaque , la malhonnêteté, l'hypocrisie... Et je ne parle pas seulement des humains. La flore de la planète Karimon fait penser à l'Afrique et j'y vois donc un clin d'oeil, une critique de la colonisation.
La plume est fluide, organisée en chapitres courts qui nous donnent envie d'avancer dans l'histoire. L'ouvrage est divisé en nouvelles qui font progresser l'intrigue politique. Les personnages sont parfois amenés à changer car l'histoire couvre une large période de temps, mais tout est extrêmement bien lié. On ne se sent pas perdu, il y a une vraie continuité.
C'est un livre qui se lit vite, particulièrement crédible, une belle évasion.
