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Critique de alicejo
Je me souviens de mon prof de français de quatrième, proche de la retraite qui arriva un matin en nous annonçant qu'il avait été avec sa femme voir un film porno au cinéma, pour "ne pas mourir idiots". C'est pour la même raison que mon choix s'est porté notamment sur ce livre. La trentaine bien entamée, il était temps que j'explore des terrains littéraires jusqu'alors inconnus.
Une auteure femme, me suis-je dis peut-être un peu naïvement, saura sûrement mieux parler aux femmes et insuffler un peu de sensualité et de subtilité à « la chose ».
Verdict : J'ai reçu, j'ai lu, je n'ai pas été convaincue, loin de là !
Passé l'effet de découverte, un grand sentiment de lassitude m'envahit dès la deuxième nouvelle (le livre en compte 4) alors que paradoxalement c'est celle qui aurait pu me plaire le plus (plus tendre, plus légère).
Certes l'auteur maîtrise son sujet et les codes du genre (vocabulaire, positions…), mais ses descriptions poussées jusqu'à l'écoeurement laisse peu de place à l'imagination.
Plus grave, la troisième nouvelle m'a mise en colère : le viol a-t-il sa place dans une oeuvre érotique. Est-ce excitant de lire ces scènes de sodomie non consentie, même si la victime, miracle de la pornographie (on n'est plus dans l'érotisme !), finit par y prendre du plaisir.
Avec la quatrième nouvelle, on frôle le ridicule. Tout d'abord le mari qui pour prouver à sa femme que jamais il ne lui reprochera son passé porno, devient harder. Puis, quelques années plus tard , le fils qui n'a jamais connu son père (disparu pour ne pas perturber son enfant) embrase à son tour la carrière, sa façon à lui de dire à son père "je ne te juge pas ." … sans commentaire...
Le lien dramatique qui lie ses nouvelles entre elle (pédophilie, vengeance) est vraiment bien trop mince pour faire de ce livre une oeuvre littéraire valable à mes yeux.
En conclusion : je n'ai aucun problème avec les scènes de sexe (même explicites) dans la littérature mais ce qui prime pour moi c'est avant tout l'histoire, la personnalité des personnages. J'ai cru pouvoir trouver cela dans un livre érotique, çà n'a pas été le cas cette fois-ci. Alors, à moins que vous n'ayez des conseils avisés de lecture, je ne suis pas sûre de renouveler l'expérience de sitôt.
Merci tout de même à Babelio et aux éditions La Musardine pour cette expérience.
Une auteure femme, me suis-je dis peut-être un peu naïvement, saura sûrement mieux parler aux femmes et insuffler un peu de sensualité et de subtilité à « la chose ».
Verdict : J'ai reçu, j'ai lu, je n'ai pas été convaincue, loin de là !
Passé l'effet de découverte, un grand sentiment de lassitude m'envahit dès la deuxième nouvelle (le livre en compte 4) alors que paradoxalement c'est celle qui aurait pu me plaire le plus (plus tendre, plus légère).
Certes l'auteur maîtrise son sujet et les codes du genre (vocabulaire, positions…), mais ses descriptions poussées jusqu'à l'écoeurement laisse peu de place à l'imagination.
Plus grave, la troisième nouvelle m'a mise en colère : le viol a-t-il sa place dans une oeuvre érotique. Est-ce excitant de lire ces scènes de sodomie non consentie, même si la victime, miracle de la pornographie (on n'est plus dans l'érotisme !), finit par y prendre du plaisir.
Avec la quatrième nouvelle, on frôle le ridicule. Tout d'abord le mari qui pour prouver à sa femme que jamais il ne lui reprochera son passé porno, devient harder. Puis, quelques années plus tard , le fils qui n'a jamais connu son père (disparu pour ne pas perturber son enfant) embrase à son tour la carrière, sa façon à lui de dire à son père "je ne te juge pas ." … sans commentaire...
Le lien dramatique qui lie ses nouvelles entre elle (pédophilie, vengeance) est vraiment bien trop mince pour faire de ce livre une oeuvre littéraire valable à mes yeux.
En conclusion : je n'ai aucun problème avec les scènes de sexe (même explicites) dans la littérature mais ce qui prime pour moi c'est avant tout l'histoire, la personnalité des personnages. J'ai cru pouvoir trouver cela dans un livre érotique, çà n'a pas été le cas cette fois-ci. Alors, à moins que vous n'ayez des conseils avisés de lecture, je ne suis pas sûre de renouveler l'expérience de sitôt.
Merci tout de même à Babelio et aux éditions La Musardine pour cette expérience.
