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Critique de TheWind
Euhh...c'est quoi ce scénario ??
Il y a peu de temps, je vous présentais le premier tome de "François Sans nom" avec enthousiasme. A la lecture du second tome, mon jugement est revu à la baisse.
Rien à redire sur le dessin. Les décors et portraits reflètent bien l'atmosphère d'une fin de Moyen âge qui a bien du mal à s'extirper de sa condition sordide. Il ne fait toujours pas bon traîner dans les campagnes dévastées par les compagnies de mercenaires, dans les forêts propices au guet-apens, et encore moins dans les villes où les puissants sans pitié vous ébouillantent, vous crucifient ou vous torturent pour peu que votre tête ne leur revienne pas. J'exagère un peu...mais si peu !
En ce qui concerne l'histoire, rappelez-vous, les auteurs avaient choisi d'imaginer la vie du poète François Villon après sa disparition. Sous leur plume, il était devenu François Sans Nom, homme libre et sans réelles attaches, suivi par Félyzé, jeune tire-laine impertinente.
Dans ce second tome, l'aventure de ces deux-là prend un tournant quelque peu rocambolesque qui m'a laissée plutôt perplexe. Fuyant toujours le terrible évêque d'Orléans Thibault d'Aussigny ( personnage réel qui avait condamné François Villon pour vol de calice), les deux vagabonds vont se retrouver aux prises avec une bande menée par un bout de femme ressemblant étrangement à Jeanne d'Arc. Tiens, justement, on l'appelle "la Nouvelle Jeanne". Celle-là ne peut se targuer d'être une vraie pucelle mais elle prétend elle aussi que Dieu lui parle ...Ouaip ! D'ailleurs, elle rentre en transes, voit ce qui l'arrange et embobine les villageois qui la suivent avec ses visions. Elle prévoit d'attaquer la ville où se trouve le fameux évêque sanguinaire. Je vous le donne en mille, cette ville c'est Orléans ! Bref, ça sent un peu le réchauffé tout ça...mais malheureusement, ça a fini par attacher un peu au fond de la casserole et ce n'est pas très digeste.
On en perd même un peu notre héros...De ce François sans Nom, on apprendra peu de choses. Le pauvre se trouve bien malmené dans cette aventure et perd encore plus en crédibilité.
Dommage...
Il y a peu de temps, je vous présentais le premier tome de "François Sans nom" avec enthousiasme. A la lecture du second tome, mon jugement est revu à la baisse.
Rien à redire sur le dessin. Les décors et portraits reflètent bien l'atmosphère d'une fin de Moyen âge qui a bien du mal à s'extirper de sa condition sordide. Il ne fait toujours pas bon traîner dans les campagnes dévastées par les compagnies de mercenaires, dans les forêts propices au guet-apens, et encore moins dans les villes où les puissants sans pitié vous ébouillantent, vous crucifient ou vous torturent pour peu que votre tête ne leur revienne pas. J'exagère un peu...mais si peu !
En ce qui concerne l'histoire, rappelez-vous, les auteurs avaient choisi d'imaginer la vie du poète François Villon après sa disparition. Sous leur plume, il était devenu François Sans Nom, homme libre et sans réelles attaches, suivi par Félyzé, jeune tire-laine impertinente.
Dans ce second tome, l'aventure de ces deux-là prend un tournant quelque peu rocambolesque qui m'a laissée plutôt perplexe. Fuyant toujours le terrible évêque d'Orléans Thibault d'Aussigny ( personnage réel qui avait condamné François Villon pour vol de calice), les deux vagabonds vont se retrouver aux prises avec une bande menée par un bout de femme ressemblant étrangement à Jeanne d'Arc. Tiens, justement, on l'appelle "la Nouvelle Jeanne". Celle-là ne peut se targuer d'être une vraie pucelle mais elle prétend elle aussi que Dieu lui parle ...Ouaip ! D'ailleurs, elle rentre en transes, voit ce qui l'arrange et embobine les villageois qui la suivent avec ses visions. Elle prévoit d'attaquer la ville où se trouve le fameux évêque sanguinaire. Je vous le donne en mille, cette ville c'est Orléans ! Bref, ça sent un peu le réchauffé tout ça...mais malheureusement, ça a fini par attacher un peu au fond de la casserole et ce n'est pas très digeste.
On en perd même un peu notre héros...De ce François sans Nom, on apprendra peu de choses. Le pauvre se trouve bien malmené dans cette aventure et perd encore plus en crédibilité.
Dommage...
