De la nouvelle La Musique d'Erich Zann de
Lovecraft aux violoneux à mulet sur YouTube, on le sait tous,
le violon ouvre en grand une porte sur l'horreur indicible. Celui d'
Anne Rice n'échappe pas à la règle : une horreur littéraire.
Deux bons points : 1) beaucoup de choses à découvrir sur la musique classique (mais est-ce vraiment le sujet ?…) ; 2) par rapport à certains pavés de Rice, on s'en sort bien avec trois cent quarante et quelques pages. Sauf que l'histoire aurait pu tenir sur la moitié. Il y a une quantité phénoménale de redites dans les propos et pensées de l'héroïne ! Sachant qu'en plus, ces propos et pensées dégoulinent de pathos, d'auto-apitoiement, de déni, de ouin-ouin… Imbuvable.
Le violon aurait pu être une bonne nouvelle, à l'arrivée c'est un mauvais roman.
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