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Critique de Latulu


Latulu
20 décembre 2021
Ce qui fascine avec l'écriture de Anne Rice, c'est ce don incroyable de raconter des histoires simples avec magnificence. L'esthétisme romantico-gothique de son style d'écriture fonctionne à chaque fois sur moi.
Dans cette neuvième chronique des vampires, nous suivons Quinn, un jeune homme issu de l'aristocratie qui occupe le manoir de Blackwood, la demeure familiale. Transformé malgré lui en vampire, il va raconter ses métamorphoses, de sa petite vie bourgeoise, son enfance tranquille entouré par des domestiques bienveillantes, à sa quête pour se débarrasser d'un ancien ami devenu encombrant.
Il ne cachera aucun détail : la haine viscérale qu'il éprouve pour sa mère, qui le lui rend bien, son adoration sans borne pour sa grand-tante, l'étrange relation qu'il entretient depuis sa naissance avec un fantôme dont il a fait son compagnon et l'amour de sa vie que sa nouvelle condition lui interdit.
C'est poétique et dur à la fois.
Le récit est écrit sous forme de journal intime avec parfois un côté épistolaire.
J'ai beaucoup aimé les descriptions de la transformation du manoir, l'aménagement du marais et la découverte de ce qui s'y cache. Un suspense bien entretenu alors que nous savons dès le départ que le protagoniste a perdu son humanité. le héros a un coté tragique, là aussi comme souvent avec Anne Rice. Un personnage torturé et terriblement attachant de par sa naïveté et son inadéquation au monde moderne.
Un personnage qui fait également le lien avec une autre de ses séries : la saga Mayfair et ses sorcières, que j'avais pareillement adorée.

Une autrice qui aura marqué mes jeunes années d'adulte. Quelle claque je me suis pris avec Entretien avec un vampire et ses deux suites ! Une autrice qui aura sans conteste inspiré plusieurs générations et permis au vampire de sortir de son carcan de mort-vivant sans âme pour en faire un témoin de nos époques les plus sombres.
Au-revoir Madame et merci.
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