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Critique de Kenehan


Vittorio di Raniari est un jeune noble dont la famille est rattachée à la Florence de Cosme de Médicis. Tout va pour le mieux jusqu'à sa seizième année qui sera marquée par une succession d'événements désastreux. Entre le massacre de toute sa famille, son obsessive vengeance et sa transformation en vampire, ce n'est pas si étonnant que son récit se concentre uniquement sur cette année-là.

Vittorio est un vampire effacé. Il connaît l'existence de Lestat, Louis et tous les autres de la même manière que nous : grâce aux livres de ces derniers. Mais lui ne se mêle pas aux autres, préférant le refuge de son château familial. Cet effacement contribue certainement à l'impression d'un manque. le livre n'arrive pas à la cheville des autres productions de la saga mais reste une lecture agréable. Il faut dire que c'est tellement court que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer.

Dans ses "quelques repères bibliographiques", Anne Rice explique que Vittorio lui a remis le manuscrit de sa biographie lors d'un voyage à Florence. On ressent toute l'inspiration due à ses voyages dans les descriptions qu'elle détaille très souvent.
Et comme dans la majorité de ses romans, elle transmet son amour des arts que ce soit la peinture, la littérature, la musique ou encore l'architecture par le biais de ses vampires. Avec Louis qui s'entoure de livres, Lestat qui s'émerveille régulièrement devant telle ou telle oeuvre et ici Vittorio qui se passionne pour Fra Filippo Lippi on n'est rarement déçu.

Le défaut de se livre est probablement son manque de profondeur. Là où les autres ne sont jamais avare lorsqu'il s'agit de se raconter, sur de longs siècles le plus souvent et en étalant tout leurs états-d'âme dans le moindre détail ; Vittorio, lui, se contente de lever le voile sur une infime partie de son existence. Celle qu'il juge la plus significative. Une façon de rappeler son caractère effacé et réservé.

Certainement pas le plus abouti des romans d'Anne Rice sur la Renaissance italienne mais un en-cas suffisant entre deux autres de ses livres. "Vittorio le vampire" (1999) est pour moi une relecture. Et force est de constater que je n'avais pas retenu grand chose de ma première lecture. J'ai bien peur qu'il en soit de même avec la seconde...
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