AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de KiriHara


Odilon Quentin est de retour pour une 36e enquête, une enquête « double » puisque, pour l'occasion, le titre passe du format habituel de 32 pages (10 000 mots environ) à celui de 64 pages (20 000 mots environ).

Deux fois plus d'Odilon Quentin dans cet épisode, donc, mais le policier reste fidèle à lui-même.
Le titre débute par une scène de tribunal durant laquelle deux journalistes assistent à la condamnation à l'échafaud de Lenoir, un petit caïd du milieu grâce à la technique de Maître Bédarieux qui, à l'aide d'une astuce d'avocat parvient à convaincre les jurés de la culpabilité du prévenu. L'un des deux journalistes note le regard très sombre, meurtrier, même, de la petite amie du condamné et sent que les choses vont mal tourner pour l'avocat.

Et, peu de temps après, Maître Bédarieux est retrouvé poignardé à mort dans son cabinet.

Le commissaire Odilon Quentin fouille la vie du défunt et constate que l'homme avait de multiples maîtresses. Parmi celles-ci, sa secrétaire, dont le petit ami promet de demander des comptes à son patron. Mais le fiancé outragé prétend avoir croisé chez l'avocat, une sorte de brute. Puis, il y a l'ultime client mystérieux de l'avocat. Les pistes sont donc nombreuses.

Si l'histoire est plutôt classique et navigue toujours dans le crime à taille humaine, mêlant les représentants de différentes strates de la société, celle-ci apporte son lot de fausse piste et de rebondissement, du moins, autant que lui permet la taille du texte.

Comme à son habitude, le commissaire orchestre l'enquête depuis son bureau, envoyant ses hommes sur le terrain. Lui s'octroie les interrogatoires dans lesquels il excelle toujours en s'adaptant à son interlocuteur. Aussi, il use, au choix, de douceur, d'une stupidité feinte, de fermeté, d'un langage châtié...

Au final, je ne suis jamais déçu avec Odilon Quentin. Pas un seul bémol depuis le début de la série aussi, quand un épisode est deux fois plus long qu'à l'accoutumée, le plaisir est lui aussi doublé.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}