Ce livre parle d'un sujet grave avec beaucoup de légèreté, d'impudeur, de futilité, de complaisance et de contentement de soi. Par ailleurs, l'auteur cherche à remettre à l'honneur le courage en mélangeant malheureusement les rencontres qui ne sont pas de même nature.
Sa propre expérience de vie à la dure prête à sourire, je ne suis pas loin de la considérer comme grotesque.
Les analyses reposent en outre sur des textes d'autres auteurs, notamment des philosophes remis au goût du jour entre des remarques sur les crèmes anti-rides et problèmes capillaires. Mention particulière
concernant l'analyse personnelle, cette fois, de « Martin Éden » de
Jack London qui choque puisque ce roman d'éducation n'a pas de fonction d'édification morale des consciences. La littérature n'a pas cette fonction : non Martin Éden ne manquait pas de courage…il a tant à nous dire en fait.
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