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Critique de cyan
Dans un avenir proche, la Terre doit faire face à une ère glaciaire meurtrière qui pourrait bien signer la fin de l'Humanité. Emma Matthews est aux premières loges pour découvrir l'ampleur des dégâts alors qu'elle effectue une mission sur la station spatiale internationale. Quand à James Sinclair, c'est le scientifique brillant sur qui la NASA fonde de grands espoirs, bien qu'il purge une peine de prison à vie.
(...)
Au début on se laisse entraîner assez facilement dans une intrigue assez palpitante, du fait que les personnages luttent contre le temps (dans tous les sens du terme). Leur délai pour sauver une petite portion de l'espèce humaine est très court et leurs moyens sont limités.
Mais au fil des chapitres, les grosses ficelles et les facilités se font plus nombreuses, voire il y a carrément des incohérences. Ne parlons pas du manque d'explications scientifiques: il y a tout un tas de super technologies et de gadgets dont on ne sait pas d'où ils sortent (c'est pas Liu Cixin, hein 😆 ). Les personnages mettent plusieurs centaines de pages à comprendre certains éléments que le-la lecteur-ice a deviné très rapidement, alors qu'ils sont censés être super intelligents.
Et puisqu'on parle des personnages, nos deux narrateurs finissent par devenir très pénibles: Emma est une astronaute chevronnée avec des connaissances vitales, mais devient au fil des pages une femme dépendante, dont les compétences semblent avoir disparu au fur et à mesure qu'elle devient béate d'admiration pour le personnage masculin; quant à James, c'est un crétin qui s'est pris pour Dieu et qui ne comprend pas réellement pourquoi il en a payé le prix. En plus, il a toujours raison, les autres sont des figurants. Pour mettre les points sur les i, le bouquin est extrêmement sexiste. D'un sexisme banal, même pas agressif ou volontaire, juste bête.
Pour finir, le fin mot de l'histoire est ridicule, digne d'un film de série B des années 50, et est résolu de façon très simpliste. L'auteur essaie de camoufler ça sous beaucoup de grosses explosions et d'héroïsme, mais j'ai tourné la dernière page en me disant « tout ça pour ça?! ». Je ne lirai évidemment pas la suite, surtout que malgré la fin ouverte l'intrigue est conclue.
Si vous cherchez du bon gros blockbuster à lire en éteignant votre cerveau, ça peut le faire: il y a suffisamment d'action pour que ça se lise facilement. Mais si vous recherchez de la SF un minimum ambitieuse et/ou originale, vous pouvez passer votre chemin. Dommage, parce que le point de départ était intéressant.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Au début on se laisse entraîner assez facilement dans une intrigue assez palpitante, du fait que les personnages luttent contre le temps (dans tous les sens du terme). Leur délai pour sauver une petite portion de l'espèce humaine est très court et leurs moyens sont limités.
Mais au fil des chapitres, les grosses ficelles et les facilités se font plus nombreuses, voire il y a carrément des incohérences. Ne parlons pas du manque d'explications scientifiques: il y a tout un tas de super technologies et de gadgets dont on ne sait pas d'où ils sortent (c'est pas Liu Cixin, hein 😆 ). Les personnages mettent plusieurs centaines de pages à comprendre certains éléments que le-la lecteur-ice a deviné très rapidement, alors qu'ils sont censés être super intelligents.
Et puisqu'on parle des personnages, nos deux narrateurs finissent par devenir très pénibles: Emma est une astronaute chevronnée avec des connaissances vitales, mais devient au fil des pages une femme dépendante, dont les compétences semblent avoir disparu au fur et à mesure qu'elle devient béate d'admiration pour le personnage masculin; quant à James, c'est un crétin qui s'est pris pour Dieu et qui ne comprend pas réellement pourquoi il en a payé le prix. En plus, il a toujours raison, les autres sont des figurants. Pour mettre les points sur les i, le bouquin est extrêmement sexiste. D'un sexisme banal, même pas agressif ou volontaire, juste bête.
Pour finir, le fin mot de l'histoire est ridicule, digne d'un film de série B des années 50, et est résolu de façon très simpliste. L'auteur essaie de camoufler ça sous beaucoup de grosses explosions et d'héroïsme, mais j'ai tourné la dernière page en me disant « tout ça pour ça?! ». Je ne lirai évidemment pas la suite, surtout que malgré la fin ouverte l'intrigue est conclue.
Si vous cherchez du bon gros blockbuster à lire en éteignant votre cerveau, ça peut le faire: il y a suffisamment d'action pour que ça se lise facilement. Mais si vous recherchez de la SF un minimum ambitieuse et/ou originale, vous pouvez passer votre chemin. Dommage, parce que le point de départ était intéressant.
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