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Critique de Bafie


Ce recueil nous livre la correspondance entre Arthur Rimbaud et Alfred Ilg, ingénieur suisse travaillant pour une société helvète, à la cour de Ménélik, empereur d'Ethiopie.

Les deux hommes ont fait affaire ensemble et leurs échanges épistolaires témoignent d'une certaine estime.

C'est au Collège que j'ai découvert l'oeuvre poétique de Rimbaud… et longtemps la seule représentation que j'ai eue de lui est celle de ce jeune poète qui n'était pas sérieux quand il avait 17 ans.

Sa biographie et le récit de ses nombreux périples m'amènent parfois à dire que le poète est mort en 1874.

Rimbaud est-il encore poète lorsqu'il part sur les routes ?

Qui pourrait en juger ?

Je ne peux ici que vous livrer en toute modestie quelques impressions suscitées par la lecture des courriers échangés entre messieurs Ilg et Rimbaud.

Rimbaud semble courageux, aventurier, attiré par l'inconnu, les défis ; il garde un regard particulier sur le monde.

Il trouve en monsieur Ilg quelqu'un qui l'écoute, le soutient et le fustige à lutter contre ses idées noires.

Humour, cynisme et un certain esprit rebelle se manifestent dans ces écrits.

La personnalité de Rimbaud me fait dire qu'en 2021, il serait étiqueté Haut potentiel… qu'en pensez-vous ?
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